Déclaration du cadre de concertation des organisations intervenant sur le genre et la participation politique des femmes au Burkina Faso, sur l’explosion d’une grenade suite à une manipulation dans une école au secteur 38 de Ouagadougou
Ce jour 8 janvier 2020, nous avons appris avec inquiétude, incompréhension et stupeur le grave incident « explosion de grenade » produit dans une école du secteur 38 de l’arrondissement 9 de Ouagadougou.
Le Cadre de concertation souhaite un prompt rétablissement aux enfants blessés et salue le dévouement des Forces de Défense et de Sécurité qui sont sur les multiples fronts.
Pour lui, l’école demeure en principe, en dehors de la famille, le lieu où tous les enfants doivent être en sécurité et bénéficier de l’assistance et de la protection des adultes.
Pour y arriver, il faudrait l’engagement de tout le monde.
Il appelle les corps enseignants et responsables d’établissements scolaires de toutes natures, à exercer une vigilance et un droit de contrôle et de fouilles à l’entrée des établissements pour assurer la sécurité des enfants et du personnel.
Cet appel est également adressé aux organisations citoyennes, les vendeurs et vendeuses dans les établissements scolaires et les associations des parents d’élèves (APE) à s’impliquer pour la recherche de solutions urgentes.
Notre contexte mérite que les enseignants soient plus que de simples éducateurs ! ainsi la philosophie ou la vision première de la police de proximité qui commande la vigilance et l’implication de chacun et chacune doit être le leitmotiv de chaque éducateur.
La reconsidération des rôles, responsabilités et relations de l’enseignant et du parent d’élève pourrait véritablement aider a renforcer les acquis de la lutte contre les forces du mal, avec ses nouvelles formes.
Davantage de synergies entre les autorités municipales et les responsables d’établissements pourraient également permettre de mieux sensibiliser sur les consignes de sécurités applicables dans toutes les écoles, quel qu’en soient leurs natures au Burkina Faso.
Les populations riveraines doivent prendre la responsabilité de contribuer à la prévention et se sentir concernées ne serait-ce que pour leur propre sécurité.
Le cadre de concertation compte apporter sa contribution concrète pour mener une campagne nationale de sécurisation des enfants à l’école, dans les jours à venir.
A cœurs unis, rien d’impossible !
Vive la solidarité, pour que règne la paix au Faso !