D’un endroit à un autre, les merveilles à découvrir et le patrimoine touristique sont énormes. C’est le cas de ces quatre pays le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et l’île Maurice qui offrent de beaux sites à découvrir.
Les cases décorées du village de Tiébélé peuplé par les Kassena au Burkina Faso
Le village de Tiébélé au Burkina Faso est un lieu isolé où peu de personnes ont pu avoir accès. Ce village est la demeure des Kassena, un des plus vieux groupes ethniques du pays qui vie avec des traditions locales protégées depuis des siècles. Ce petit hameau de maisons d’argile abrite le roi et la cour royale avec peu d’opulence et de différenciations si ce n’est la taille des portes et les décorations des façades.
Les petites cases décorées de nombreux symboles géométriques définissent l’appartenance des individus.
Les ponts de lianes chez les Yacouba, peuple situé dans la région de l’Ouest de la côte d’ivoire
Chez les Yacouba, les ponts de lianes constituent un véritable patrimoine culturel spécifique qui joue un rôle essentiel dans la relation et la communication entre les communautés.
On identifie une dizaine de ponts de lianes dans cette région en bon état dont le plus célèbre est celui de Lieupleu un village de la région. Il traverse le fleuve Cavally à 80km à l’ouest de Man. Leur traversée se fait à pieds nus par respect pour les vieux initiés, aussi au risque de s’exposer à des accidents, qui selon les croyances des communautés concernées, sont souvent d’origine mystique.
Le lac Rose du Sénégal
Le lac Rose, de son vrai nom ‘’lac Retba’’, est l’un des sites les plus visités du Sénégal. Ce lac salé doit sa renommée à la teinte originale et changeante de son eau, mais aussi au rallye Paris-Dakar dont il constituait l’ultime étape.
Le lac Rose est un grand lagon peu profond, situé à quelques centaines de mètres de l’océan et entouré de dunes et de filaos. Il doit sa couleur à la présence de micro-organismes et à la forte concentration de minéraux.
La terre des sept couleurs de l’Île Maurice
Ocre, rouge, jaune, vert, violet… Les couleurs de ce petit désert multicolore frappent l’oeil, au beau milieu de cet enchevêtrement de verdure. “C’est une symphonie de couleurs, un cri de poussière qu’exalte un vol d’étincelles”, écrit l’auteur Edwin Michel. Le site, d’une beauté lunaire, est depuis longtemps connu des Mauriciens.
La terre des sept couleurs a été découverte par l’un des premiers propriétaires des environs, Charles-Antoine de Chazal de Chamarel, qui hérita du domaine en 1785 et lui donna son nom.
Afrikwoman