Les ministres de la communication et de l’éducation nationale ont animé ce jeudi 19 septembre 2019, un point de presse au sein du service d’information du gouvernement (SIG). La rentrée scolaire 2019-2020, le bilan des examens spéciaux, les affectations spéciales et les questions d’actualités étaient au cœur des échanges.
Les attaques terroristes ont engendré un déplacement massif des populations dans certaines localités du Burkina. Parmi les déplacés internes, on dénombre 9 514 élèves dont 591 du primaire, 6 860 du post primaire et 2 063 du secondaire.
Le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanilas Ouaro assure que des dispositions seront prises pour la réinscription de ces élèves dans leurs classes respectives et pour leur fournir les kits pédagogiques nécessaires. « Au besoin nous allons augmenter les capacités d’accueil des établissements hôtes », ajoute-il.
Du 03 au 16 septembre, les élèves du Sahel, du Nord, du Centre-Nord et de l’Est qui n’avaient pas pu composer les différents examens ont pris part à une session spéciale. Sur les 1670 élèves qui ont composé, 1066 ont décrochés leurs diplômes de fin de cycle. Concernant les affectations spéciales, le gouvernement a pris un décret les autorisant pour nécessité de service à titre exceptionnel pour l’année 2019. C’est donc 10 079 enseignants et 1338 professeurs qui ont changé de postes d’affectation. « Les préparatifs de la rentrée scolaire 2019-2020 se déroulent globalement dans de bonnes conditions. » affirme le ministre Ouaro.
La suite des débats a porté sur les questions d’actualités. Le ministre de la communication et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a abordé la redevance de 75 millions de F CFA dont les médias privés doivent s’acquitter pour la TNT. A en croire ses propos, la somme de 75 millions jugée trop élevée par les médias n’est pas excessive. Évoquant la santé du général Djibril Bassolé, le ministre de la communication explique que le gouvernement ne voit pas d’inconvénients à ce qu’il aille se soigner. Selon le ministre Dandjinou, il n’y a pas de risques de « Kidalisation » de Djibo. En rappel, après le départ de la police, la ville a assisté à l’arrivée de forces spéciales venues renforcer le dispositif sécuritaire.
Faridah DICKO