Ouagadougou va accueillir du 7 au 10 novembre prochain un symposium international intitulé paix et société. L’initiative est de l’association « dialogue sans frontière qui a animé une conférence de presse, ce mardi 10 novembre à Ouagadougou. L’objectif de cette assise internationale de Ouagadougou est de renforcer la cohésion sociale par la promotion de la culture de la paix entre les communautés vivant au Burkina Faso.
« Dialogue sans frontières » est une organisation à dimension continentale émanant des mouvements des acteurs en faveur du dialogue entre les peuples, les religions et les cultures en Afrique et dans la diaspora. C’est dans cette optique que ce symposium sera organisé par l’association afin d’être en parfait accord avec sa mission qui est de promouvoir la paix. Comme l’indique son nom, (dialogue) l’association privilégie le dialogue pour le bon vivre ensemble dans une société de paix. . Elle est dirigée par l’ancien ministre de la Culture et ancien ambassadeur, Filippe Savadogo.
Il a expliqué au cours de cette conférence de presse que le symposium sera une tribune pour renforcé la paix et la cohésion sociale au Burkina. « Nous voulons que Ouagadougou soit une plaque biennale ou nous pourrons célébrer le vivre ensemble. » Il s’agira également entre autre, d’analyser la problématique de la cohésion sociale et en décrire la réalité du Burkina Faso, d’impulser les actions de consolidation et de valorisation du capital social burkinabè, de prévenir des crises et des tensions interculturelles.
Pour Fati Vicens membre de “Dialogue sans frontière“, le Burkina Faso dans sa diversité religieuse arrive à communiquer et a accepter les autres. « C’est une valeur que nous devons travailler à garder pour le bien de tous » a-t-elle précisé. Dans une optique collective de développer le Burkina Faso, l’implication de tous est importante et souhaitée.
La rencontre du 7-10 novembre 2019 va inscrire la présence et l’intervention d’éminentes personnalités dont le Cardinal Philippe Ouédraogo ; docteur Cheikh Doukouré; Sa majesté le Mogho Naaba ; son altesse Muahammed Sanusi II, Émir de Kano; professeur Maï Korema du Niger; Me Frédéric Titinga Pacéré.
En février et mars 2017, l’association avait organisé en marge du Fespaco, un symposium sur le dialogue des cultures et les religions.
Aminata GANSONRE