Ce mardi 29 avril 2025, Ouagadougou a abrité un atelier d’amendement du projet d’arrêté portant création, attributions, composition et fonctionnement d’un groupe technique de travail chargé de la lutte contre les dix cancers les plus fréquents au Burkina Faso..
Organisé par le Programme national de lutte contre le cancer (PNLC), cet atelier a réuni des experts du secteur de la santé, des représentants de la société civile, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des membres de l’administration publique.
L’objectif principal de la rencontre est d’examiner de manière critique le projet d’arrêté et de l’amender afin de garantir l’efficacité et la cohérence des actions du futur groupe technique.
Celui-ci aura pour mission de proposer des stratégies de lutte, de suivre leur mise en œuvre et de formuler des recommandations pertinentes pour renforcer la réponse nationale face aux cancers les plus répandus, notamment ceux du col de l’utérus, du sein et de la prostate.
Le Coordonnateur du PNLC, Pr Nayi Zongo, a salué la mobilisation des directeurs centraux du ministère de la Santé, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des spécialistes engagés dans la lutte contre le cancer.
« Une fois mis en place, ce groupe technique de travail se réunira régulièrement pour évaluer les progrès réalisés et soumettre aux autorités sanitaires des propositions concrètes et ciblées, en lien avec un ou plusieurs types de cancers. Cela permettra de disposer d’analyses et d’orientations solides pour des décisions éclairées, en vue de réduire non seulement la prévalence mais aussi la mortalité des cancers au Burkina Faso », a-t-il précisé.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de renforcement du système de santé et de lutte contre les maladies non transmissibles, conformément aux engagements du pays dans le cadre de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
À l’issue de la journée, un consensus a été trouvé sur les principales modifications à apporter au projet d’arrêté. Le document amendé sera transmis dans les prochains jours au ministère de la Santé pour validation et signature.
Pour mémoire, environ 10 000 Burkinabè meurent de cancer chaque année et les dix plus fréquents cancers dans le pays sont ceux du sein, de la prostate, du col de l’utérus, du foie, de l’estomac, du côlon-rectum, de la vessie, du rein, des cancers pédiatriques et hématologiques.