Parfois, il suffit d’un mot, d’un souhait écrit sur un bout de papier, pour changer une vie. C’est ce qu’a démontré la tournée de la célèbre « boîte à vœux » de l’influenceur camerounais Bovann, un concept humanitaire et artistique qui continue de faire des émules à travers l’Afrique. Lors de son passage à Ouagadougou, l’initiative a permis à une jeune fille de voir son vœu le plus cher devenir réalité. Celui d’obtenir de l’aide pour l’opération chirurgicale de son père.
Installée au pied du Monument des Martyrs, la boîte à vœux de Bovann a attiré de nombreux passants, curieux ou porteurs d’espoir. Le principe est simple, mais puissant. Chacun est invité à écrire un vœu personnel et à le glisser dans la boîte. Derrière ce geste symbolique, une volonté réelle de faire du bien, de tendre la main à ceux dont les voix sont souvent noyées dans l’anonymat.
Parmi les dizaines, voire les centaines de vœux recueillis à Ouagadougou, celui d’une jeune fille a profondément touché l’artiste. Dans son message, elle demandait une aide financière pour permettre à son père de subir une opération médicale. Un appel à l’aide sincère, empreint d’émotion, auquel Bovann a répondu sans hésiter. Quelques jours plus tard, l’artiste lui a remis une enveloppe de 500 000 FCFA pour soutenir sa démarche.
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Ce geste généreux vient rappeler que derrière l’art, Bovann porte une mission profondément humaine. Celle de créer du lien, de raviver l’espoir, de redonner le sourire. « La boîte à vœux n’est pas une promesse de miracle, mais un canal d’écoute et de compassion », explique-t-il souvent lors de ses passages dans les villes africaines.
Fabrice Sandwidi
