Le pape François s’est éteint ce lundi 21 avril 2025 à 7h35 du matin, dans son appartement de la Maison Sainte-Marthe au Vatican. Sa mort a surpris de nombreux fidèles, car l’ayant vu le dimanche pour sa traditionnelle bénédiction à l’occasion de la messe de Pâques. Pour apporter plus de lumière sur sa disparition, le Vatican a donné de précisions médicales sur les causes exactes de son décès.
Selon le communiqué officiel de la Salle de presse du Saint-Siège, le pape François a succombé à un accident vasculaire cérébral (AVC), survenu dans la nuit de dimanche à lundi. Cet AVC a conduit à un coma profond, puis à une défaillance cardio-circulatoire irréversible, comme l’a précisé le professeur Andrea Arcangeli, directeur de la Direction de la santé et de l’hygiène de l’État de la Cité du Vatican.
Le certificat de décès, publié dans la matinée du 21 avril, indique clairement que l’AVC a été le point de départ d’un enchaînement fatal. Il précise que « Le souverain pontife est décédé des suites d’un accident vasculaire cérébral massif ayant entraîné un coma et une défaillance cardio-circulatoire irréversible ».
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Cette annonce a choqué plus d’un, car le pape était apparu publiquement la veille, bien que visiblement affaibli, lors de la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi à l’occasion de la messe de Pâques. Quelques semaines auparavant, il avait été hospitalisé pour une double pneumonie, ce qui laissait entrevoir une santé fragilisée, malgré une volonté manifeste de continuer à exercer ses fonctions spirituelles jusqu’au bout.
Son testament, rédigé en 2022, stipule son souhait d’être inhumé non pas dans la crypte des papes sous la basilique Saint-Pierre, mais dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, un lieu qu’il affectionnait particulièrement.
En attendant l’ouverture du conclave qui désignera son successeur, c’est le cardinal Kevin Farrell, camerlingue de la Sainte Église romaine, qui assurera la gestion des affaires courantes du Vatican.