Le gouvernement burkinabè acte le recrutement de 2000 agents au profit de la Police nationale, avec une attention particulière portée aux femmes et aux veuves des Forces de Défense et de Sécurité tombées au front.
Réuni en Conseil des ministres ce mercredi 16 avril 2025, le gouvernement burkinabè a adopté un rapport présenté par le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, Commissaire divisionnaire de Police, relatif à une vaste opération de recrutement au profit de la Police nationale. Cette décision s’inscrit dans la dynamique de renforcement des effectifs face aux défis sécuritaires persistants.
Mais au-delà du chiffre de 2000 nouvelles recrus annoncés, c’est l’ouverture grandissante faite aux femmes qui retient particulièrement l’attention.

Sur les 2000 sous-officiers qui seront recrutés par voie de concours directs, 50 postes sont expressément réservés aux femmes. Une première, dans un secteur où les candidatures féminines restent encore largement minoritaires. Ce quota affirmé apparaît comme une volonté politique de renforcer la place des femmes dans les corps dits de souveraineté, longtemps perçus comme des domaines masculins.
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Autre fait marquant, une part des postes est dédiée aux veuves des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) tombées au front. Un geste à la fois symbolique et réparateur, qui reconnaît l’engagement des familles de soldats dans l’effort de guerre national.
Outre ces sous-officiers, le ministère prévoit également le recrutement de 30 commissaires de police et 70 officiers, à travers des concours professionnels et directs, avec des profils qualifiés. Si aucune répartition par sexe n’a été précisée à ces niveaux, la présence féminine y est également encouragée.
Fabrice Sandwidi