L’association des Jeunes Volontaires pour l’environnement (JVE) Burkina, en collaboration avec SUCO, a organisé ce 28 mars 2025 à Ouagadougou, un atelier couplant la commémoration de la Journée internationale de la Femme et celle de la Journée mondiale de l’Eau. Cet événement vise à sensibiliser les participants sur les enjeux de l’égalité des genres et la gestion durable des ressources en eau.
Promouvoir les droits des femmes et sensibiliser sur l’accès à l’eau potable et la bonne gestion de l’eau pour les besoins de l’Homme et de l’agriculture, tels sont les objectifs qui ont conduit à la tenue de cet atelier initié par JVE Burkina.
Dans son allocution, la représentante de l’ONG SUCO, Rindra Rasolofoniaina, a mentionné que cette commémoration conjointe vise à se pencher sur les défis que pourrait représenter l’accès à l’eau pour l’entrepreneuriat agricole des femmes au Burkina Faso.

Également, elle a souligné que cet atelier a pour but d’activer l’intelligence collective afin d’explorer ensemble les initiatives pour œuvrer de sorte à ce que les femmes et les jeunes femmes disposent des mêmes chances que les hommes.
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L’atelier, qui a duré une journée, a été ponctué par plusieurs communications abordant deux thématiques essentielles, notamment l’égalité entre les femmes et les hommes d’une part, et l’accès à l’eau potable d’autre part. Les intervenants ont mis en lumière les défis persistants dans ces domaines, en insistant sur l’importance d’une répartition équitable des ressources et de la responsabilisation individuelle dans la préservation de l’eau.
Chaque présentation a été suivie de discussions interactives. Les participants ont échangé leurs idées et expériences, contribuant à la formulation d’actions concrètes pour améliorer l’accès à l’eau et promouvoir l’égalité des genres dans leurs communautés respectives.

A l’issue des échanges, le président du conseil d’administration du JVE, Dramane Ouattara a expliqué que cet atelier a mis un point d’honneur sur le rôle de la femme en lien avec l’agriculture. Aussi, a-t-il précisé que cet événement n’est pas une activité ponctuelle et bien d’autres initiatives seront menées car ce n’est pas une seule activité qui fera changer les mentalités ou qui fera prendre conscience à la femme vis-à-vis de son rôle dans l’économie et le développement du pays.
Une telle initiative vient réaffirmer la nécessité de d’intégrer la question du genre dans les politiques de gestion des ressources naturelles, en particulier l’eau, bien précieux et vital pour tous.
Fabrice Sandwidi