Le marché de Pissy à Ouagadougou a vibré au rythme de la Journée Internationale des Femmes, le 8 mars dernier. Loin des célébrations traditionnelles, cet événement a mis l’accent sur l’autonomisation des femmes à travers le numérique, tout en cultivant un esprit de solidarité et de fête.
A l’occasion du mois de mars dédié aux droits de la femme, l’association Positiv’ a initié le projet « Elles et le Digital » qui vise à renforcer les capacités numériques de ces femmes pour leur permettre d’améliorer leurs revenus, d’élargir leur clientèle et de sécuriser leurs transactions. Le projet se déroulera tout au long du mois de mars et concerne les femmes des marchés et yarr du Burkina Faso.
« Le numérique n’est plus une option, c’est une nécessité », a souligné la coordinatrice de l’association POSITIV’ Madame Bertine Ouédraogo, lors de l’ouverture de la formation. « Notre objectif est de donner aux femmes les clés pour maîtriser ces outils et s’ouvrir de nouvelles opportunités et démontrer qu’il n’existe pas de barrières linguistiques pour l’utilisation des réseaux sociaux de nos jours », a-t-elle laissé entendre.
Ce projet a réuni des femmes du marché et des femmes venues d’autres horizons pour une journée riche en apprentissage et en échange. Au programme : une formation approfondie sur les outils numériques.
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Les différentes formations ont permis aux participantes de se familiariser avec les bases de l’utilisation d’Internet, des réseaux sociaux comme WhatsApp et Tik Tok. Des conseils personnalisés ont également été prodigués pour aider les femmes à promouvoir leurs produits et services en ligne, à communiquer efficacement avec leurs clients.
« C’est une journée inoubliable », a confié la représentante des femmes du marché de pissy Madame Solange Yaméogo. « Je ne maitrisais pas les réseaux sociaux, mais maintenant avec l’action de POSITIV’ J’ai appris beaucoup de choses sur le numérique. »
La cérémonie a été marqué par le témoignage marquant de madame Aziza Sawadogo une restauratrice qui est beaucoup présente sur les réseaux sociaux. Elle a motivé les femmes à l’utilisation des réseaux sociaux pour leur commerce. Pour soutenir la rupture collective du jeûne du Ramadan, un don a été fait au marché de Pissy également.
Cette célébration du 8 mars a été un exemple inspirant de la manière dont la Journée Internationale des Femmes peut être célébrée de manière significative, en mettant l’accent sur l’autonomisation et la solidarité.