Face à la montée du diabète au Burkina Faso et à ses comorbidités, un atelier de capitalisation et de transfert d’outils se tient du 11 au 12 mars 2025 à Ouagadougou. Organisée par le Ministère de la Santé et l’ONG Santé Diabète, cette rencontre vise à renforcer les capacités du personnel médical et à intégrer le diabète dans une approche globale de soins.
Avec pour objectif principal d’outiller les professionnels de santé avec des supports de formation, de plaidoyer et de communication adaptés, afin d’améliorer la prévention et la prise en charge des patients, ce cadre d’échange a débuté hier, 11 mars et prend fin ce 12 mars 2025. L’atelier marque l’aboutissement d’un projet pilote triennal mené à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, axé sur l’intégration des comorbidités du diabète avec d’autres pathologies comme le VIH et la tuberculose.

Pour Stéphane Besançon, Directeur général de l’ONG Santé Diabète, par ailleurs, président de cet atelier, la situation du diabète au Burkina Faso est préoccupante. « La prévalence est importante et les facteurs de risque comme la sédentarité, le surpoids, l’obésité et la mauvaise alimentation sont en constante augmentation. Il est primordial d’agir vite pour éviter une explosion des cas », a-t-il déclaré lors de son intervention.
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L’atelier a réuni divers acteurs clés du système de santé : des représentants du ministère, des médecins spécialisés, des pharmaciens, des nutritionnistes, ainsi que des associations engagées dans la lutte contre le diabète. Les échanges ont permis de mettre en lumière les défis existants et d’explorer des solutions concrètes pour améliorer l’offre de soins.
À l’issue de ces travaux, les outils développés dans le cadre du projet seront mis à la disposition du ministère de la Santé, qui pourra les adapter et les intégrer dans la politique nationale de lutte contre le diabète.
Cette initiative vise à renforcer la prévention et à garantir un meilleur accompagnement des patients, en facilitant l’accès à des soins adaptés et en formant le personnel de santé aux meilleures pratiques.
Source : Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique