Le comité d’organisation de Miss Côte d’Ivoire a dévoilé une règle inédite pour l’édition 2025. Les candidates ne pourront plus porter de mèches ni de perruques. Une mesure qui vise à promouvoir la beauté naturelle et qui suscite de vives réactions. Parmi les soutiens notables, celui d’A’Salfo, le leader du groupe Magic System, qui voit en cette décision un tournant positif.
L’édition 2025 du concours Miss Côte d’Ivoire marque un tournant avec l’introduction d’un nouveau critère, celui d’interdire les perruques et les mèches. Désormais, les candidates devront arborer exclusivement leurs cheveux naturels tout au long de la compétition. Cette décision, annoncée lors du lancement officiel de l’événement au Novotel Abidjan Marcory, vise à promouvoir l’authenticité et l’identité capillaire africaine. Une initiative qui s’inscrit dans une volonté de redéfinir les standards de beauté, mais qui ne fait pas l’unanimité.
La mesure a rapidement déclenché des réactions diverses au sein du public, allant du soutien enthousiaste à des critiques plus nuancées. L’artiste ivoirien A’Salfo, connu pour ses prises de position sur des sujets sociaux, a exprimé son approbation de cette décision. Sur sa page Facebook, il a salué la règle en écrivant, « l’information majeure à retenir pour cette édition 2025 est que désormais, les mèches et les perruques ne sont plus autorisées pendant le concours. On va prier Dieu qu’un décret soit pris pour appliquer cette règle à toutes les filles du pays ».
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Pour lui, c’est un retour nécessaire à une beauté authentique, loin des artifices. Toutefois, cette annonce a aussi suscité des interrogations : dans un pays où les extensions capillaires et les perruques sont une pratique courante, cette interdiction pourrait-elle limiter l’expression individuelle des candidates.
Cette décision soulève des questions profondes sur les standards de beauté en Côte d’Ivoire et, plus largement, en Afrique. Si certains y voient un pas vers l’émancipation de la beauté naturelle, d’autres s’interrogent sur le message envoyé aux femmes du pays. En imposant une norme capillaire, ne risque-t-on pas d’exclure celles qui choisissent d’embrasser la diversité des styles, y compris les perruques et les mèches ? Par ailleurs, cette règle ne touche pas seulement le concours, mais aussi la perception de la beauté en Côte d’Ivoire, où l’image de la femme est souvent façonnée par des idéaux véhiculés à la fois par la mode et les médias.