Plainte pour diffamation et calomnie : « Je puise au fond de moi, les valeurs endogènes du « Burkindi « , Dr Harouna Kaboré

J’ai décidé , après consultation de mes avocats, de laisser triompher les valeurs de tolérance et de fraternité au delà de ma légitime colère, en retirant ma plainte pour diffamation et calomnie, car l’opinion est désormais située sur la vérité après la nouvelle publication de l’activiste O.C sur le sujet. Une personne que je ne connais d’ailleurs pas !

Jamais animé de haine et d’envie de nuire à personne dans ma vie, je puise au fond de moi les valeurs endogènes du « Burkindi » pour prendre en compte l’évolution de la situation et passer à autre chose. Et c’est d’ailleurs à mon corps défendant que j’ai dû déposer cette plainte et d’autres avant dans des cas similaires car je ne souhaite jamais être dans ma vie la source du malheur d’autrui. Qu’à cela ne tienne, le nom de ma mère est WITBA ( un trésor humain vivant qui fête ses 87 ans cette année). WITBA est le diminutif de « Witib yaa-nda » en langue Mooré qui signifie : les médisants s’avilissent ! Tous les médisants du fils de WITBA d’aujourd’hui et de demain vont s’avilir ! Ne vous y risquez donc pas !

Cap sur les tendances lourdes

J’invite tous les fils et filles de notre pays à rester fermement engagés à garder le cap sur les tendances lourdes qui façonnent l’avenir de notre pays. Plus que jamais, nous devons nous concentrer sur l’essentiel : la paix et la sécurité, qui doivent demeurer les préoccupations majeures de toutes et de tous. Il est crucial de surmonter nos divergences et de conjuguer nos efforts pour relever ensemble les nombreux défis qui se dressent devant nous. Nul ne devrait chercher à éteindre la lumière d’autrui pour espérer briller, surtout sur des bases erronées.

Un prince du Konkistenga voguant entre Ouaga à Abidjan , Dr HK: une « marque » qui attise des fantasmes et des imaginations infertiles !

Je sais d’où je viens et je sais où je vais. Prince de la principauté du canton du Konkistenga (fondé par Konkis, fils de KOUDOUMIÉ, 8ème roi des Mossi) , je suis un chef d’entreprises qui a créé sa première entreprise au Burkina en janvier 2009 et sa deuxième entreprise en Côte d’Ivoire en mai 2014. Deux autres sont nées après, à savoir, une au Burkina en 2012 avec une évolution de la première en 2016 puis en 2019. La dernière née est un cabinet de conseil en ingénierie financière et stratégique créé en Côte d’Ivoire . Voilà donc 16 ans que je suis chef d’entreprise (et je n’ai rien à cacher) avec une intermède de 4 ans ( 2018 à 2021) comme ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat de mon pays le Burkina Faso.

En quittant le gouvernement le 13 décembre 2021, j’ai pris soin , par souci de redevabilité, d’adresser une correspondance le 22 décembre 2021 à l’ASCE-LC afin qu’un audit de mes 4 ans de gestion soit faite. Des audits ont été faits et je n’ai pas connaissance que de l’argent ait été détourné sous ma gestion du ministère. De quoi se nourrissent alors toutes ces fantasmes ? Pourquoi ce sentiment de haine de certains individus envers ma personne ?

Je ne suis certes pas un sain mais sur la question des deniers publiques j’ai gardé les mêmes principes et valeurs que j’ai défendus dans la société civile avant de devenir ministre de la république et j’ai fait en sorte que mon équipe et moi ayons une bonne gestion des ressources du ministère. Nous nous reprochons rien , absolument rien ! Je reste d’ailleurs de ceux qui sont contre l’impunité sur les crimes économiques notamment les détournements de fonds publiques. La seule place de ces fautifs c’est la MACO et nul part ailleurs. Alors oui on peut être Miniitre sans voler son pays car rien n’oblige un Ministre à voler. Rien !

La Côte d’Ivoire et le Burkina selon mon prisme !

Cette vie de chef d’entreprise a renforcé davantage à mes yeux l’inexistence d’une quelconque frontière (surtout pas celle coloniale) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire (pays où je suis né et qui a accueilli mon père avant les indépendances et où vivent environs 5 millions de mes compatriotes aujourd’hui, dont de nombreux chefs d’entreprise). Je participe ainsi à travers cette vie d’homme d’affaires à la création d’emplois pour la jeunesse africaine. Gagner ma vie à la sueur de mon front c’est ce que je sais faire!

Ainsi Ouaga et Abidjan sont les deux faces d’une même pièce selon mon prisme .Vivre ou mener des activités économiques alternativement dans ses deux pays pour le panafricaniste convaincu que je suis est une chose naturelle. Les conjonctures et les frémissements temporels sont passagers. Ne l’oublions pas ! Les burkinabè et les ivoiriens sont deux peuples inséparables. C’est écrit ! Et l’hospitalité dont bénéficie les ivoiriens au Burkina et les Burkinabè en Côte d’Ivoire ne doit pas être rendue en monnaie de singe. La stabilité des deux pays doit être une préoccupation permanente pour tous les frères et sœurs des deux pays. Moi j’y tiens !

Je voudrais enfin pouvoir consacrer mon quotidien à la gestion des mes entreprises et à mon engagement citoyen pour mon pays le Burkina Faso, et ce, loin des diatribes creuses qui nous volent du temps utile.

Travaillons ensemble pour un avenir meilleur, en nous appuyant sur des repères solides et durables. Ensemble en soutien aux FDS et aux VDP, nous vaincrons les forces obscurantistes et nous relèverons les défis du développement endogène. Que Dieu et les mânes de nos ancêtres nous élèvent davantage et nous fortifient face aux adversités inhérentes à la vie des humains.

Un prince du Konkistenga ne se soumet jamais! Au grand jamais ! Comme les avions nous décollons face aux vents contraires ! Toute modestie gardée!

Le Faso d’abord !