Donald Trump, avant même son investiture, multiplie les déclarations chocs. Le nouveau locataire de la maison blanche promet de lancer le plus grand programme d’expulsion de l’histoire américaine. Une annonce qui suscite déjà l’inquiétude, notamment parmi les populations immigrées, comme en témoigne Mirna Cabral, profondément préoccupée par les conséquences de cette mesure.
Mirna Cabral, 37 ans, est encore sous le choc de l’annonce faite par Donald Trump. Mère de deux enfants, elle vit aux États-Unis depuis plus de trois décennies, mais elle n’a jamais obtenu la nationalité américaine.
Originaire du Mexique, Mirna a construit toute sa vie sur le sol américain car y habitant depuis l’âge de 5 ans. Elle a épousé un Américain avec qui elle a partagé dix années de mariage avant qu’il ne décède en 2023. Ses deux enfants, nés sur le territoire, sont citoyens américains. Pourtant, Mirna, sans papiers officiels, craint désormais de devoir quitter le pays.
La promesse de Donald Trump de mettre en place le plus grand programme d’expulsion de l’histoire américaine résonne comme une menace directe pour elle et des millions d’autres immigrants. « Le message que Trump répand est celui de la haine et si les gens ne le voient pas, c’est parce qu’il commence déjà à haïr », a-t-elle laissé entendre. Bien qu’elle ait toujours travaillé, payé des impôts et contribué à sa communauté, son statut de résidente sans nationalité américaine la place dans une situation précaire.
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Mirna est loin d’être un cas isolé. Selon les statistiques, On estime à 11 millions de personnes vivant aux États-Unis sans statut légal. Si certains défendent cette politique en arguant de la nécessité de renforcer les frontières, d’autres dénoncent une approche brutale et déshumanisante.
Alors que Donald Trump est investi ce 20 janvier 2025, déjà, des voix s’élèvent pour défendre des solutions plus humaines. Mais pour Mirna, chaque jour passé dans l’incertitude semble un pas de plus vers une séparation de ses enfants. « Mes enfants sont des citoyens américains. Cependant, ils doivent subir cela à cause de moi », a-t-elle déploré.
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