Dr Labia Irène Ivette Ouoba est désormais la représentante résidente de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en République centrafricaine, succédant à Katepa Kalala. Le 4 décembre 2024 à Bangui, elle a présenté ses lettres de créances à la Ministre centrafricaine des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Centrafricains de l’étranger, Sylvie Baïpo-Temon puis au ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Guismala Hamza.
Nommée le 5 novembre 2024 par le directeur général de l’organisation, QU Dongyu, Dr Labia Irène Ivette Ouoba est la nouvelle représentante résidente de la FAO en République centrafricaine. Par conséquent, elle devient la toute première femme Burkinabè à occuper ce fauteuil au sein de la FAO.
Lors de la remise de ses lettres de créance, la ministre des Affaires étrangères a exprimé son plaisir de collaborer avec elle et lui a souhaité plein succès. Le ministre de l’Agriculture a quant à lui souligné l’importance du soutien de la FAO pour relever les défis de la sécurité alimentaire dans le pays.
Labia Irène Ivette Ouoba, docteure en biochimie et microbiologie appliquées, sera en charge de la planification et de l’exécution des programmes de l’organisation, ainsi que des activités liées aux projets financés par la FAO et ses partenaires en Centrafrique. Avant sa nomination, elle occupait depuis novembre 2018 le poste de coordinatrice régionale du Programme de la résistance aux antimicrobiens (RAM) pour l’Afrique subsaharienne à la FAO, à Accra, au Ghana.
Un parcours inspirant
Labia Irène Ivette Ouoba détient un doctorat en biochimie et microbiologie appliquées, obtenu à l’Université de Ouagadougou en partenariat avec l’Université de Copenhague. Elle possède également une maîtrise et une licence en biochimie et microbiologie générale de l’Université de Ouagadougou, ainsi qu’un parcours au lycée Marien N’Gouabi de Ouagadougou.
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Par ailleurs, elle a débuté sa carrière en 2003 en tant que chercheure au CNRST à Ouagadougou. De 2004 à 2006, elle a poursuivi ses recherches à l’Université de Copenhague. De 2006 à 2012, elle a été chargée de recherche à l’Université métropolitaine de Londres, se concentrant sur la valorisation des aliments traditionnels fermentés d’Afrique. Entre 2012 et octobre 2018, elle a été conseillère principale en recherche et enseignante dans plusieurs universités londoniennes, tout en intervenant comme experte pour l’OMS et la Commission européenne.
Source : Sidwaya
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