Du 17 au 30 décembre 2024, Ouagadougou abrite la 8ème édition du Salon International du Prêt-à-porter africain de Ouagadougou. Ce dimanche 29 décembre, nous avons été au stand de Sidiki Gadiaga, fabricant et vendeur de bayas, présent à l’événement d’envergure international pour la première fois, avec des articles dont lui seul, a le secret.
Bayas lumineux, bayas réchauffant, bayas électrique, bayas Aïcha Trembler, sont les articles fabriqués et exposés par Sidiki Gadiaga, à cette édition du Salon International du Prêt-à-porter africain de Ouagadougou. Les bayas Aïcha Trembler sont excitants, séduisants et offrent toutes les commodités.
Il ne faut qu’un petit coup d’œil, pour tomber amoureux du stand de ce dernier. Un mannequin adapté pour la circonstance, vêtu en slip noir, baya à la hanche est installé devant son stand. Ainsi,le stand de Sidiki Gadiaga attire l’attention dès le premier regard. Nous ne restons pas indifférents à ce spectacle, d’où notre entretien.
Les bayas posés aussi bien sur une table à l’entrée du stand qu’accrochés au mur du stand, accueillent chaque visiteur, de par un charme éclatant. Malgré la lumière du jour, Sidiki Gadiaga combine beauté et excitation à travers son art.
Sa plus grande innovation est le baya Aïcha Trembler. De cette création, il entend suivre la mode et suscite plus d’engouement à son niveau. « Aïcha Trembler est venue trembler avec les réseaux sociaux et j’ai voulu l’honorer à travers ma créativité », explique Sidiki Gadiaga, tout souriant.
Bien que son stand soit rempli de bayas de toutes sortes, Sidiki Gadiaga déplore l’attitude des visiteurs malgré l’originalité de ses créations. « Le marché n’est pas satisfaisant. Quand les gens viennent, ils disent qu’ils vont repasser. C’est le mot qui ressort à tout moment », regrette-t- il
Pour lui, si l’état misait plus sur la participation des artistes musiciens à l’événement, les choses n’en seraient pas ainsi. « Avec les artistes, les gens viendront pour la prestation musicale et ils feront certainement des achats », recommande-t-il.
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Diplômé de BEPC, Sidiki Gadiaga a dû abandonner ses études au profit de la fabrication des bayas. Avec son destin en main, loin de l’école, il s’investit à fond, auprès de sa grande sœur, dans ce domaine, moins fréquenté par les hommes.
Mais dans ses propos, l’on peut constater un sentiment de regrets. « Je n’ai qu’un niveau BEPC. Mais mes amis ont obtenu le baccalauréat et d’autres sont même diplômés de différentes universités », affirme l’intéressé.
Depuis 2017, il vole de ses propres ailes et espère toucher le bout du tunnel avec ce métier qui peut parfois, lui sembler héréditaire.
Abdoulaye Ouedraogo
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