En vue de mettre en lumière, les réalisations des Burkinabè vivant ailleurs, la 3ème édition du Festival international de la Diaspora (FIDIAS) a eu lieu du 26 au 30 décembre 2024 à Ouagadougou. Avec pour thème « Investissement de la diaspora burkinabè en temps de crise : Défis et perspectives », FIDIAS s‘est tenu sous le patronage du ministre en charge des burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré.
Panels, expositions ventes, formations, match de gala, fitness, projection de film documentaire sur les réalisations des burkinabè de la diaspora sont, entre autres, les activités, ayant marqué la 3ème édition du Festival international de la Diaspora.
De quoi rendre le promoteur de l’événement, Abdoulaye Tabsoba, plus que fier. Pour lui, la 3ème édition du FIDIAS est la plus belle de toutes les éditions, tant elle s’est déroulée dans un environnement vide de stress.
« Il y a eu des personnes de la diaspora qui ont décidé de nous accompagner. Donc, elle a réuni presque toute la diaspora. Que ça soit Africaine, Américaine, Européenne… », a expliqué Abdoulaye Tabsoba.
Très ému, il donne des motifs de satisfaction. « Notre objectif est atteint et nous nous penchons déjà sur la 4ème édition à venir en 2025, afin de mieux faire », a-t-il précisé.
Abdoulaye Tabsoba, convaincu de l’apport inestimable de la diaspora à la lutte contre le chômage, est déterminé à amener les burkinabè vivant ailleurs, à investir sur le plan national, pour le bonheur de tous.
Si nous arrivons à mettre en confiance cette diaspora, a-t-il affirmé, et qu’elle crée des entreprises, nous allons fortement diminuer le taux de chômage.
50 % des bénéficiaires ont été subventionnés
Avec 20 mille francs comme frais de participation à la formation en saponification au départ, 100 femmes ont été retenues et formées en cette édition du FIDIAS.
A l’issue de la formation, elles sont récompensées par un kit de fabrication d’une centaine de savons à vendre.
Toujours selon le promoteur de l’événement, Abdoulaye Tabsoba, 50 % des bénéficiaires ont été subventionnés par la diaspora burkinabè. « Pour les accompagner, nous avons associé le” fond Kuna wili “ afin de leur montrer comment monter un dossier pour pouvoir obtenir un fonds de départ pour leurs activités », a-t-il indiqué.
Afin de faciliter l’accompagnement des femmes formées, a laissé entendre Abdoulaye Tabsoba, un groupe d’échanges WhatsApp a été créé.
Heureux du déroulement de FIDIAS 2024, Karim Compaoré, parrain de l’édition 3, a invité les ressortissants burkinabè à s’intéresser à la cause. « La participation de la Jeunesse me rend fier. Je ne m’attendais pas, à voir
ce monde. Je suis alors très content de le constater, et que ceux qui sont au pays sachent que nous, membres de la diaspora, rêvons pour le développement de notre pays », a-t-il tranché.
Pour sa part, la marraine de la présente édition, Jacqueline Wendegoudi Ouédraogo estime que ce festival est d’une très grande utilité. « Durant trois jours, nous avons échangé sur des thèmes assez pertinents. Nous avons discuté de l’investissement de la diaspora et vous savez que la diaspora est très importante pour notre pays à travers ses réalisations », a-t-elle souligné.
A l’en croire, le ministère en charge des burkinabè de l’extérieur, dans son élan d’œuvrer à impliquer les burkinabè vivant à l’étranger dans le processus du développement de la nation, est disposé à soutenir le FIDIAS.
A la fin de la soirée, des attestations de reconnaissance ont été remis aux partenaires à l’image de Fimo prestations, Simpo services, ainsi qu’aux partenaires institutionnels.
Abdoulaye Ouédraogo
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