La Direction générale de la famille et de l’enfant, a organisé une rencontre, le vendredi 13 décembre dernier, à Ouagadougou. L’objectif est de permettre aux acteurs de la lutte contre la pratique des mutilations génitales féminines , d’examiner et de valider le bilan de l’exécution du Plan de Travail de l’année en cours et le projet du Plan de Travail annuel 2025.
Selon l’enquête Démographique et de Santé (EDS 2021), depuis 2010, la prévalence de l’excision est passé de 77% en 2003 à 56% en 2021 et de 13% à 9% de cette même année chez les filles de 0 à 14 ans. Ces résultats sont la preuve d’une baisse considérable de la prévalence ces dernières années. A noter aussi que la grande majorité des filles excisées ont entre 1 et 9 ans.
Dans le bilan du PTA 2024, il est ressorti des résultats atteints, tels que la sensibilisation de 732 555 personnes à travers des causeries éducatives, des dialogues communautaires, la formation de 110 imams et l’organisation des cérémonies d’engagements publics d’abandon des MGF.
Les représentants des ministères sectoriels, des communautés coutumières et religieuses, des structures partenaires ont procédé à l’examen et à la validation du Plan de Travail annuel de 2025 avec des propositions novatrices pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines à l’horizon 2030. La rencontre du jour entre dans le cadre de la validation mutilations génitales féminines (l ( PTA) 2025 de la Stratégie nationale d’élimination des mutilations génitales féminines (SNE/MGF).
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