Ce vendredi 13 décembre 2024, à Ouagadougou, à l’occasion du 64e anniversaire de l’indépendance du pays, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a organisé une cérémonie de décoration en l’honneur des agents du secteur. Au total, 174 récipiendaires.
Ces 174 récipiendaires, répartis dans les ordres de l’Étalon, du Mérite burkinabé, ainsi que dans les ordres spécifiques des Arts, des Lettres et de la Communication, ont reçu la reconnaissance et la gratitude de la nation. Tant pour le don de soi que pour la qualité exceptionnelle du service rendu à la nation.
En ouverture de la cérémonie, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a souligné que cet événement visait à célébrer l’excellence, la droiture et le sacrifice de ses collaborateurs, tout en reconnaissant et encourageant la contribution de tous les secteurs de la communication, de la culture, des arts et du tourisme.
Il a également exprimé que cette reconnaissance visait à valoriser l’impact de ces secteurs dans la préservation et la diffusion de l’identité du Burkina Faso. Le ministre a insisté sur l’importance de leur travail dans la construction d’une nation résiliente, capable de faire face aux défis tout en restant fidèle à ses valeurs culturelles et historiques.
Enfin, il a encouragé les récipiendaires à continuer de donner le meilleur d’eux-mêmes pour contribuer au rayonnement du secteur.
À l’issue de la cérémonie, les récipiendaires ont exprimé leur joie et leur reconnaissance vis-à-vis de cette distinction. Christine Coulibaly a souligné que la distinction représente un moment exaltant dans une carrière.
Elle se sent fière et chanceuse d’avoir été choisie par ses supérieurs pour recevoir cette médaille. Cependant, elle a insisté sur l’importance de persévérer. « Recevoir cette médaille est un honneur. Mais aussi, un appel à ne jamais se décourager ».
Selon elle, il est crucial pour chaque agent de continuer à prouver qu’il mérite cette distinction et qu’ils seront dignes d’en recevoir plus, dans l’avenir.
D’après Mariam Ouédraogo, travailler dans un organe de presse implique un engagement constant à collecter et traiter l’information au service de la population.
Elle souligne que mettre l’accent sur les couches vulnérables particulièrement les victimes de violences, au-delà de sa propre personne, cette distinction reflète avant tout l’écoute le cri de cœur de ces victimes.
Par ailleurs, elle a indiqué que cette distinction est dédiée aux femmes en souffrance, spécifiquement celles victimes de viols de terroristes, qui, aujourd’hui croupissent dans l’anonymat.
Fabrice Sandwidi
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