Dans le cadre de la commémoration de la 32e édition de la journée internationale des personnes handicapées célébrée chaque 3 décembre, l’association Action pour un Monde Meilleur (AMM) a initié un cadre d’échange avec les personnes vivant avec un handicap, ce mardi 10 décembre 2024 à Ouagadougou. La rencontre a porté sur « Rôle de la femme handicapée pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale ».
Commémorer ensemble la journée internationale des personnes handicapées, s’égayer et présenter les actions et productions des femmes handicapées, tels sont les objectifs qui ont motivé la rencontre des personnes vivant avec un handicap. La cérémonie s’est tenue au lycée municipal de Sig-Noghin. Étaient inscrits au programme, un panel, des expositions-ventes et un match de handibasket entre l’équipe féminine de AMM et celle de Oxfam.
Au cours des échanges, les panélistes ont mis à nu, les difficultés que rencontrent les femmes handicapées dans les communautés. Ces difficultés sont celles liées à l’inclusion et à la socialisation. De même, il est ressorti que les femmes handicapées ont leur mot à dire dans cette question de paix et de cohésion sociale car elles sont également touchées par la situation du pays et la marginalisation. Par la même occasion, des recommandations ont été faites pour amoindrir les difficultés et accompagner les femmes handicapées. Ce sont notamment, favoriser l’inclusion des femmes handicapées, améliorer l’accessibilité des femmes dans toutes les sphères.
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Au sortir du panel, la présidente de l’association Action pour un Monde Meilleur Zita Désirée Belem a expliqué le choix porté sur le lycée pour tenir cette activité. « Nous avons choisi le lycée municipal de Sig-Noghin pour abriter l’activité dans le but d’avoir les élèves avec nous et en même temps, sensibiliser les élèves qui sont plus jeunes à la cause des personnes handicapées, leur engagement pour la promotion des personnes handicapées », a-t-elle souligné.
Plus loin, elle a notifié que la femme handicapée est un citoyen, à part entière. Elle est donc victime de l’insécurité. Surtout avec son état de handicap, elle est d’office, plus vulnérable.
Pour le secrétaire général de la mairie de l’arrondissement 3, Amédée Sebgo, l’initiative est à saluer dans la mesure où le rôle de la femme n’est plus à démontrer. « C’est une initiative qu’il faut encourager et même intensifier à toutes les fois, s’il y a la possibilité », a-t-il déclaré
D’après la panéliste, par ailleurs, directrice de la protection et de la promotion des personnes handicapées, Mariam Zagré, plusieurs actions sont entreprises par le ministère afin d’accompagner les femmes handicapées.
Au titre de ces actions, il y a le renforcement de capacité, on a l’établissement des cartes d’invalidité pour les personnes handicapées, la distribution du matériel spécifique et de mobilité. Pour clore ses propos, elle a invité à continuer les sensibilisations pour un éveil de conscience dans la communauté.
Fabrice Sandwidi
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