A 21 ans, Aïcha Bêhan Dembélé se fait déjà remarquer par son talent, à assembler les tissus et à dessiner des morphologies extraordinaires. Titulaire d’un baccalauréat professionnel en coupe couture, elle laisse ses empreintes dans le monde de la mode vestimentaire au Burkina.
Ruban au cou, paire de ciseaux, aiguilles et fils sur la table, Aïcha Bêhan Dembélé s’attèle à finir une tenue. Une pile de pagnes et de modèles attend de passer sous la machine. Après son apprentissage dans une école privée de la place, elle se lance dans la couture.
« J’ai aimé la mode depuis toute petite. C’est ma passion. Ma formation a été faite au Lycée professionnel des Métiers et de la Mode Vestimentaire (LPMMV) pendant quatre bonnes années. Dans ce lycée, on dispense les cours théoriques et les cours techniques », affirme-t-elle.
Dans son atelier situé à la Zone 1, à Ouagadougou, les clientes défilent. Grâce à Tik Tok, elle publie les photos de ses créations qui sont bien accueillies par les internautes et bon nombre de femmes et de jeunes filles n’hésitent pas à faire le déplacement pour, profiter aussi des doigts magiques de Aïcha.
Dans trois semaines, c’est la fête de Noël. Son agenda est chargé de rendez-vous et elle se voit obliger de les respecter. « Ce qui est intéressant, c’est le fait de créer des modèles, de pouvoir manipuler un tissu. C’est déjà de l’art pour moi et j’aime bien », dit-elle.
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Déterminée à se faire une place au soleil, elle met les petits plats dans les grands pour mieux s’imposer dans le milieu de la mode vestimentaire. Sa persévérance et son ingéniosité l’a conduite dans la sphère de Miss IBAM 2024 (institut burkinabè des Arts et des Métiers).
Elle a eu la lourde charge d’habiller les candidates, une tâche qu’elle considère comme un grand honneur surtout pour une jeune fille de son âge qui vient de taper à la porte de l’évènementiel. .
« J’ai été une partenaire de miss UA (IAM). Ce qui m’a donné un peu de visibilité et c’est à partir de là, qu’IBAM m’a contactée. J’ai confectionné des robes de soirée en satin. Mon engagement avec la couture, je le fais tout simplement avec amour. Je remercie le bon Dieu car grâce à lui, je suis à ce niveau aujourd’hui », détaille-t-elle.
Avoir atteint ce stade est satisfaisant, mais pas suffisant pour dormir sur ses lauriers, fait savoir Aïcha.
« Pour la suite, je peux juste vous dire que j’irai encore très loin. J’ai des projets mais, comme l’a dit SMARTY, ma réussite fera du bruit », indique-t-elle.
Monique Savadogo
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