Dans le cadre de la 5e édition du Concours Miss Golden T International, cinq artistes comédiens ont été les Guest-stars de la cérémonie. Leur participation en tant que mannequins est une touche d’innovation pour l’évènement.
Ils sont cinq figures remarquables du cinéma burkinabè, à prendre part à Miss Golden T international. Il s’agit de Saturnin Milla, Carole Ouédraogo, Ingrid Sanon, Eléonore Kocty et Monique Sawadogo, tous membres de l’Association burkinabè des comédiens et comédiennes du cinéma (ABCC). Cette soirée du 23 novembre 2024 marque un tournant historique dans le parcours de ces hommes et femmes du 7e art puisqu’ils sont devenus mannequins. Pouvoir défiler sur un podium reste alors, un autre objectif à atteindre.
Avant le démarrage de la soirée, la comédienne Carole Ouédraogo dit Fleur dans « Affaires publiques » s’est prononcée sur l’initiative. « Participer à cet évènement, c’est mettre la terre à la terre parce que le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus et bien d’autres maladies touchent beaucoup la femme. C’est une occasion pour nous, d’apporter notre soutien parce que c’est un sujet très sensible. Le cancer est malheureusement, une réalité », admet-elle.
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Un retour dans les coulisses indique qu’avant de monter sur le podium, un styliste a pris attache avec les comédiens pour les mensurations, taille, poids, poitrines, bassins, etc.
La seconde étape est l’apprentissage de la marche. « Un mannequin professionnel qui est un de mes amis, a une agence. C’est lui qui nous a appris à marcher d’abord. Donc, on a fait des répétitions avant de sortir. Ce n’était pas compliqué pour moi. C’est une belle expérience, j’ai beaucoup aimé parce que j’aime bien m’essayer à autre chose. Et puis, marcher comme ça, c’est quelque chose qui me plaît bien », explique la jeune comédienne Ingrid Sanou.
Après-tout, dit-elle, un acteur est une personne qui arrive à se mettre dans la peau d’un personnage.
Pour Carole Ouédraogo, marcher sur le podium n’a rien d’exceptionnel étant donné qu’avant d’être comédienne, elle était déjà mannequin. Donc, c’est tout naturellement qu’elle se retrouve dans son univers.
Néanmoins, elle signifie que cette cérémonie est vraiment spéciale dans la mesure où elle symbolise l’esprit de solidarité entre les acteurs du secteur artistique et culturel. Elle est également une occasion pour passer des messages impactants.
« Angelina, chères candidates ! Beaucoup de courage parce que ce n’est pas aisé d’organiser une telle cérémonie dans un contexte de crise socio-économique et sécuritaire. Félicitations ! Continuez toujours à vous battre ! », encourage-t-elle.
Se retrouver au milieu de professionnels de la mode est synonyme d’une nouvelle expérience. « Dans les coulisses, chaque équipe était dans sa bulle. De temps à autres, quelques filles venaient nous faire la chaussette, faire une photo ou bien parler de mes cheveux vu que je les avais relâchés », indique-t-elle.
Sur le podium, Éléonore dit être animée d’un sentiment nouveau soutenu par une nouvelle manière d’aborder le public. « Quand le public a applaudi, c’était encourageant parce qu’il faut l’avouer, ce n’est pas du tout simple d’être perché, tout en haut comme ça », montre-t-elle.
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La Sotigui de l’Espoir Ingrid Sanou salue l’organisation de cet évènement mais, souligne tout de même, l’importance de respecter le chronogramme de la cérémonie.
« On s’est bien amusé. Être mannequin est une expérience que j’aimerais bien revivre. C’était vraiment super sauf que ça a commencé très tard par rapport à l’heure prévue », déplore-t-elle. Initialement, la cérémonie devait commencer à 19h. Mais, elle a finalement débuté à 21h30 pour se terminer aux environs de 2h du matin.
Eléonore Kocty partage l’avis de sa collègue. « S’il y a des choses à réajuster, ce sont les répétitions avec les invités novices. On nous a donnés RDV à 17h pour faire la balance. Mais, vu que c’était non seulement le jour J et que la plupart habite un peu loin, beaucoup ne sont pas venus. Au final, je me suis dit que ce serait mieux que je rentre me changer pour la soirée avant de revenir. Donc, on n’a pas pu réunir tout le monde pour répéter comme il se devait », témoigne-t-elle.
Et de renchérir « Pour une prochaine fois, les répétitions peuvent se faire, la veille. Au niveau du programme, je suggérerai que les invités novices du milieu n’interviennent pas tard, dans le programme. D’autres sont restés de 17h à 2h du matin. C’était un peu épuisant de rester jusqu’à cette heure ».
Le concours Miss Golden T international organisé par l’association Rose de Vie a pour objectif de soutenir la lutte contre le cancer du sein. Angelina Wibga Ouédraogo en est la promotrice. Elle est également journaliste.
Françoise Tougry
Issouf Ouattara, stagiaire
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