Ce mardi 26 novembre 2024 à Ouagadougou, l’Association Song-Taaba des Femmes Unies pour le Développement (ASFUD), a réuni les hommes et femmes de média dans le cadre du projet Baomenga. A travers ce projet, ASFUD entend lutter contre les violences physiques, psychologiques et économiques subies par les jeunes filles et femmes serveuses dans les débits de boissons dans la commune de Tanghin Dassouri.
Dénoncer toute agression et tout harcèlement dans les débits de boissons, bars, restaurants et maquis à travers le projet Baomenga est ce à quoi, s’attend la présidente de l’association ASFUD Claire Windinmi Ouédraogo Rouamba.
A en croire Claire Rouamba, toutes les mesure sont prises pour ne pas porter préjudice sur le travail des serveuses et le métier des débiteurs. « Ce n’est pas parce que quelqu’un t’a achetée une bière que tu dois le suivre, aller à la maison. Tu dois avoir des principes et c’est ce qu’on veut que les filles sachent », a laissé entendre la présidente de ASFUD.
Le projet Baomenga, qui signifie en langue nationale mooré, se prendre en main, lancé le 14 novembre dernier à Ouagadougou s’étend sur une durée de 12 mois.
Il regorge des actions comme la formation des jeunes filles et femmes serveuses sur les violences basées sur le genre, le renforcement de capacités des détenteurs de débits de boissons, les leaders communautaires, les autorités politiques sur les violences basées sur le genre et les droits humains.
Aussi, une sensibilisation communautaire, un plaidoyer pour la protection des droits des serveuses et la misse en place d’une association de serveuses sont les actions entrant dans le cadre du projet Baomenga.
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Selon Alexia Rouamba, coordonnatrice du projet, Baomenga totalise 50 bénéficiaires et il est primordial de sensibiliser les jeunes filles et femmes sur les différentes formes de VBG.
« Les femmes et jeunes filles peuvent être amenées à subir les violences basées sur le genre sans, s’en rendre compte. Alors, pour une bonne intervention dans ce sens, nous avons inclu toutes les parties prenantes parce qu’il y a des gens qui exercent ces abus en connaissance de cause. Mais, d’autres ignorent cela », a-t-elle déclaré.
Abdoulaye Ouédraogo