Du 18 au 22 novembre 2024, des femmes venues de divers horizons se sont réunies pour communier autour de l’autonomisation économique des femmes. Les rideaux sont tombés sur la conférence internationale AWLA et ce sont des participantes satisfaites qui ont présenté le résultat des travaux aux autorités.
Quatre jours durant, hommes et femmes du Burkina, du Togo, du Nigeria, du Sénégal ainsi que les partenaires ont partagé leurs expériences et contributions en termes d’autonomisation de la femme. Les acquis engrangés, les difficultés, les défis et les attentes ont été dévoilés aux autorités lors de la cérémonie de clôture, tenue ce vendredi, 22 novembre 2024, à Ouagadougou.
Les principales thématiques abordées sont, politique et cadre juridique favorisant l’autonomisation économique des femmes, accès au financement et aux ressources, opportunités en faveur de l’autonomisation économique des femmes, et impact de la santé dans l’autonomisation économique et sociale de la femme.
Des suggestions ont été formulées en vue d’apporter des réponses aux difficultés rencontrées et d’identifier des opportunités en faveur de l’autonomisation économique des femmes.
La police nationale, le ministère du Commerce, le ministère de l’action humanitaire, le ministère de la Santé, le ministère de la Justice et celui de l’Éducation ont tous été interpelés sur leur participation significative à l’épanouissement de la femme.
Lire aussi :Awla 2024 : Les financements et ressources pour l'autonomisation des femmes font débat
Pour Michel Saba représentant le ministre d’État, communication de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, l’autonomisation économique des femmes africaines n’est pas une simple question de justice sociale. Mais, plutôt une priorité stratégique pour l’avenir du continent.
« L’Afrique ne pourra jamais atteindre ses objectifs de développement sans l’égalité des genres, sans que les femmes jouent un rôle de premier plan dans toutes les sphères économiques et sociales », a-t-il déclaré.
Pour lui, l’implication active des femmes dans le développement économique et social est indispensable pour que ce développement soit réellement durable et équitable.
Au cours de la cérémonie, des attestations ont été remises aux participant.e.s.
Pour la représentante de AWLA Burkina Faso, Fatoumata Ouilma Sinaré, les panels ont été des moments de discussion riches et de propositions innovantes, tous centrés sur l’autonomisation économique des femmes africaines. Un moteur indispensable pour réaliser un développement durable en Afrique « L’avenir de l’Afrique repose sur l’inclusion effective des femmes dans tous les secteurs d’économies », a déclaré Fatimata Ouilma Sinaré lors de son discours.
Pour elle, chaque initiative envers les femmes est une avancée majeure pour un avenir meilleur et plus équitable.
Monique Savadogo
Abdoulaye Ouédraogo