Du 18 au 22 novembre 2024, Ouagadougou abrite la première conférence internationale de l’Association des femmes Africaines Juristes (AWLA). Avec pour thème : « l’autonomisation économique des femmes, moteur du développement durable », l’activité est coprésidée par la coordinatrice résidente du système des Nations unies et humanitaire au Burkina Faso Carole Flore-Smereczniak.
La conférence AWLA a ouvert ses portes, ce matin. La cérémonie a été l’occasion pour la Représentante pays AWLA Burkina Faso, Fatimata Ouilma Sinaré de dévoiler les cinq axes d’intervention au profit des femmes du Burkina Faso. Il s’agit du renforcement de capacité des institutions réservées aux femmes, de l’accès à la justice pour tous, la lutte contre les violences basées sur le genre, le renforcement de la cohésion sociale et la paix ainsi que l’autonomisation socio-économique des femmes.
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Selon la coordinatrice résidente du système des Nations-Unies Carole Flore-Smereczniak, à travers le premier axe, AWLA s’engage à bâtir une organisation solide et innovante, capable de défendre les droits des femmes juristes et ceux de toutes les femmes burkinabé.
Par l’axe 2, AWLA innove en rapprochant la justice des populations rurales et vulnérables, à travers des cliniques juridiques mobiles desservant les zones reculées et un service d’assistance juridique opérationnel 24 h sur 24.
Dans lutte contre les violences basées sur le genre, AWLA se positionne comme une force de changement et met en place des systèmes d’alertes précoces dans les communautés pour prévenir les violences.
Au niveau du renforcement de la cohésion sociale, l’association, à travers des forums communautaires, encourage le dialogue et la médiation, transformant les divergences en opportunités de rapprochement.
AWLA, dans le cadre de son 5ème axe, anglé sur l’autonomisation des femmes, crée un fonds de garantie pour les entreprises.
« AWLA a tracé une feuille de route ambitieuse. Mais pour transformer cette vision en réalité, le soutien des partenaires est indispensable. Qu’il soit financier, technique, ou stratégique, votre engagement multipliera l’impact des actions entreprises. Ensemble, nous avons l’occasion de redéfinir le rôle des femmes dans le système juridique et dans la société burkinabé », a déclaré la coordinatrice résidente du système des Nations-Unies Carole Flore-Smereczniak.
Pour elle, AWLA est un héritage pour les filles, les sœurs, les mères et pour le Burkina Faso tout entier.
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Fatimata Ouilma Sinaré a reconnu l’engagement de l’ensemble du système des Nations unies. « Nous sommes très heureux de savoir que le système des Nations unies nous accompagne pendant les cinq années à venir. Nous avons vu aussi l’engagement des ambassadeurs dans la salle. Ça signifie que la conférence a bien commencé », a affirmé la présidente du comité d’organisation.
Abdoulaye Ouédraogo
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