Cœur en rose : 103 femmes dépistées, 17 cas douteux

Dans le cadre d’octobre rose, l’étudiante et deuxième dauphine Miss Universités 2024, Yacine Garané a organisé, ce dimanche 27 octobre 2024, une séance de sensibilisation et de dépistage sur le cancer dénommé  » Cœur en rose  » au profit des femmes déplacées internes de Pazaani. L’objectif est de sensibiliser les femmes afin de les inciter à se faire dépister.

Avec un total de 103 femmes dépistées des lésions précancéreuses du col de l’ utérus et du sein, 17 cas sont dits douteux. Déjà venue en 2021, faire un don aux femmes déplacées internes de Pazaani, Yacine Garané dit connaître leurs conditions de vie.

Femme déplacée interne à Pazaani, Kadidjata Soré est bénéficiaire de l’activité dénommée Cœur en rose. Pour elle, l’initiative est louable. « Nous tirerons profit de cette activité. Ça sert bien de se faire dépister. J’ai appris que l’un des symptômes du cancer du col de l’utérus sont les pertes blanches. Aussi, il y a la manière de toucher les seins qui vous permet d’identifier le cancer « , a-t-elle expliqué.

Émue par le geste, elle exprime sa gaieté. « Nous ne savions pas qu’il y aurait des dons. Ça fait plus de 4 mois qu’on n’a plus reçu de tel dons. Merci aux donateurs « , a-t-elle signifié à l’organisatrice de l’activité.

Également femme déplacée interne à Pazaani, Awa Ouédraogo ne manque pas de mots en ce qui concerne la sensibilisation et le dépistage sur le cancer.  » Les bienfaits de cette activité sont énormes. Si nous devions nous déplacer pour cette cause, ce serait très compliqué « , a-t-elle souligné.

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Membre du comité d’organisation, Sylvia Sawadogo a rappelé l’engagement et la détermination de la promotrice de l’activité, d’autant plus que la cause est noble.  » C’est une initiative qui lui tient à cœur depuis longtemps. En tant que jeune fille, femme et future mère », a-t-elle déclaré.

Selon elle, le cancer était réservé aux personnes d’un âge avancé, disait-on auparavant.  » Maintenant, le constat est clair. Le cancer existe chez les jeunes filles. Comment faire comprendre alors que ça n’arrive pas qu’aux femmes? D’où la nécessité de commencer la lutte étant jeune et cela doit commencer au niveau des enfants « , a-t-elle suggéré.

Abdoulaye Ouédraogo

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