Les femmes du Burkina Faso, actrices incontournables de la paix et du développement, ont franchi une nouvelle étape dans leur lutte pour l’égalité des sexes. Réunies à Koudougou du 10 au 12 septembre dernier, elles ont validé un plan de plaidoyer national et régional ambitieux, visant à renforcer leur participation à la consolidation de la paix et à la protection de leurs droits.
Organisé par le Réseau Ouest-Africain pour l’Édification de la Paix (WANEP) en partenariat avec ONU Femmes, cet atelier a rassemblé plus de 30 représentantes d’organisations féminines et d’institutions étatiques. Ensemble, elles ont travaillé à affiner un document stratégique qui permettra de faire entendre leur voix et de peser sur les décisions politiques.
La crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso a des conséquences désastreuses pour les femmes, qui sont les premières victimes de violences et de discriminations. Malgré les lois et les engagements internationaux, elles restent sous-représentées dans les instances de décision et peinent à accéder à leurs droits fondamentaux.
Le plan de plaidoyer validé à Koudougou s’articule autour de trois axes prioritaires. Le premier axe, Femmes, jeunes et paix vise à renforcer le rôle des jeunes femmes en tant qu’actrices de paix et de promouvoir leur participation à la prévention et à la résolution des conflits. Le deuxième axe consacré à la participation politique des femmes vise à accroître la représentation des femmes dans les instances de décision à tous les niveaux, de la commune à l’État. Et enfin le dernier axe à savoir l’autonomisation de la fille et de la femme a pour but de promouvoir l’autonomisation économique des femmes et de lutter contre les inégalités liées au genre.
La mise en œuvre de ce plan de plaidoyer nécessitera une mobilisation soutenue de toutes les parties prenantes. Un comité de suivi a été mis en place pour coordonner les actions et assurer le suivi des recommandations.
FSO
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