L’Initiative pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF), a lancé ce vendredi 11 octobre 2024 à Ouagadougou une campagne dénommée « campagne orange », dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la jeune fille. Soutenue par l’ambassade des Pays-Bas au Burkina Faso, elle a pour objectif général de promouvoir les droits des filles et des femmes, afin de mettre en lumière les défis auxquels elles sont confrontées.
La journée de la jeune fille est célébrée chaque 11 octobre depuis 2012. Au Burkina Faso, l’IPBF commémore cette journée à travers la « campagne orange » et s’intéresse aux besoins spécifiques des jeunes filles. « Ce programme vise à soutenir les jeunes filles puisqu’elles sont à un stade où elles ne sont ni des enfants ni des adultes accomplis. Raison pour laquelle, nous tenons compte de tous ses paramètres pour les accompagner dans la promotion de leur droit », déclare Juliette Nathalie Bakyono, présidente de l’IPBF.
Cette année, la campagne orange met l’accent sur la formation professionnelle des jeunes filles. Pour ce faire, l’IPBF et l’ambassade des Pays-Bas au Burkina reconnaissent que le développement durable passe par le développement de l’individu. « A travers cette campagne nous voulons donner l’opportunité aux filles de décider de ce qu’elles ambitionnent pour elles-mêmes et leur donner les moyens pour y arriver », affirme Maarten van den Bosch, Ambassadeur adjoint et Chef de coopération.
Pour ce qui est de la première journée, une conférence publique s’est tenue autour du thème « Quel impact les figures féminines inspirantes ont-elles sur les ambitions des filles ». Des femmes expérimentées dans divers domaines sont venues dans le but de renforcer les capacités des filles à la vie et à l’accomplissement de soi. Selon Jocelyne Vokouma, anthropologue et panéliste du jour, les jeunes filles doivent avoir de l’ambition et avoir de grands rêves. « La nation a besoin non seulement des garçons mais aussi des filles pour se développer », renchérit-elle.
A travers les conférences, l’Initiative pananetugri pour le bien-être de la femme veut donner une posture constructive aux filles pour qu’elles tiennent compte des valeurs de la société burkinabè pour se développer et développer le pays. Cette journée a connu la participation de plusieurs jeunes filles.
« Nous ne sommes qu’au début des activités, et je pense qu’elles seront intéressantes au vu du programme. C’est la première activité de l’IPBF à laquelle je participe et j’espère que nous recevrons beaucoup de formations et d’informations qui permettront à chaque participante d’en tirer profit » exprime Laetitia Sanou, étudiante en linguistique à l’université Joseph Ki Zerbo. Selon l’étudiante, les conditions de vie des jeunes filles au Burkina ne sont pas totalement favorables pour l’instant. Cependant, elle reste optimiste et espère que cette situation s’améliorera au plus grand bonheur de toutes. Quant à Rouki Nacanabo, les conseils qu’elle a reçu lui permettront de se mettre plus au travail afin de réussir sa vie.
La campagne se tient du 11 au 17 octobre 2024. Les activités prévues sont essentiellement des conférences publiques, une campagne digitale sur les droits des jeunes filles et des séances de self-défense contre différents types et risques d’agressions. Un cabaret féministe sera également tenu sur la question de la santé mental chez la jeune fille.
Jemima Adéline KABRE & Reine Bénédicte KINDA / Stagiaires
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