La neuvième édition de la Coupe du monde féminine 2023 s’est tenue du 20 juillet au 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande. Après la compétition, la Fédération internationale de Football Association (FIFA) et l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), ont publié une étude qui analyse l’impact de la Coupe du monde féminine sur l’économie, le commerce et la société, dans les deux pays d’accueil ainsi que dans le monde entier.
Selon l’OMC, le football féminin s’est développé de manière exponentielle au cours des dernières années. Ce qui a sensiblement transformé la consommation mondiale du sport. Les joueuses de niveau international gagnent du terrain, la couverture médiatique s’est accrue, la commercialisation s’est accélérée et la participation s’est intensifiée aux quatre coins de la planète.
La neuvième édition du tournoi s’est tenue, l’année dernière et a battu de nombreux records. La compétition affiche une audience de deux milliards de personnes dans le monde et une affluence de 1,98 millions de spectateurs dans les 10 stades.
Avec huit équipes participantes pour la première fois au tournoi, le Président de la FIFA, Gianni Infantino voit en la neuvième édition, une grande réussite.
“Ce tournoi, qui a tout aussi bien attiré des gouvernements, des associations membres, des diffuseurs et des médias, a changé le visage du football féminin. Comme le montre l’étude, il a également généré d’importantes recettes pour les populations et les économies aux niveaux mondial et local”, a-t-il expliqué.
“Le football et les grands événements comme la Coupe du monde féminine de la FIFA peuvent stimuler le commerce et l’investissement, et créer des possibilités économiques durables”, a indiqué la Directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala.
Selon l’une des sections du rapport, “The Development Goal”, la Coupe du monde féminine 2023 de la FIFA connaît les dépenses d’un montant de 640 millions d’USD (y compris l’investissement record de 499 millions d’USD de la FIFA, en plus des investissements d’infrastructures et des dépenses liées au tourisme). Ces dépenses sont ventilées et leurs retombées dans divers secteurs de l’économie mondiale sont présentées.
Le tournoi, a contribué à hauteur de près de 1,9 milliards d’USD au produit intérieur brut mondial, créant 38 204 emplois et générant 932 millions de revenus supplémentaires pour les ménages, informe la même source.