Dès ce mercredi 02 octobre 2024, il faudra s’y faire. Le gouvernement a décidé de l’interdiction totale des emballages et sachets plastiques au Burkina Faso.
Un délai de six mois sera accordé à tous les acteurs pour se conformer à la nouvelle loi, selon le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro.
Selon le ministre, cet avant-projet de loi est une révision de la loi du 20 mai 2014 portant interdiction de la production, de la commercialisation et de la distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables au Burkina Faso. Cet avant-projet de loi accorde des dérogations aux produits industriels directement conditionnés dans du plastique.
Une touche d’innovation
Après une dizaine d’années de mise en œuvre, cette loi a révélé des limites qui ont pour conséquences, une faible application de celle-ci et une propagation plus accrue des déchets d’emballages plastiques dans la nature.
Les innovations majeures de ce projet de loi sont entre autres, l’interdiction générale de tous les types d’emballages et de sachets en plastiques qu’ils soient biodégradables ou non, l’interdiction de tous les emballages et sachets plastiques à usage unique ou encore jetables, l’interdiction du brulage des emballages et sachets plastiques compte tenu des gaz cancérigènes que cela libère dans l’atmosphère.
Toutefois, des dérogations à l’interdiction des emballages et sachets en plastique sont prévues dans ce projet de loi. Elles concernent entre autres, les emballages en plastique produits localement ou importés en vue du conditionnement direct des produits industriels ou manufacturés tels que les eaux préemballées, les emballages à des fins de santé publique, de recherche scientifique et
expérimentale, de sécurité et de sûreté nationales.
A cela s’ajoutent, les emballages et contenants en plastique dur, autres que ceux destinés à
un usage unique ou jetable. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à
l’Assemblée législative de Transition.