L’avortement clandestin continue de faire des ravages. Dans un post datant de ce mercredi 02 octobre, la Société générale de l’Obstétrique et de la gynécologie (SOGOB) a relaté l’histoire d’un jeune homme qui a perdu sa sœur suite à une tentative d’avortement. Voici l’histoire :
Une jeune femme, pâle et affaiblie par une hémorragie abondante, a été amenée d’urgence à l’hôpital par son frère, visiblement bouleversé. À peine consciente, elle a été prise en charge immédiatement. Mais malgré nos efforts, elle n’a pas survécu..
Mais, ça n’a pas été facile parce que le monsieur était dans tous ses états, expliquant que la situation était très grave, car il était le frère de cette fille et la famille n’était pas informée de ce qui se passe.
Il nous raconte en larmes l’histoire de sa jeune sœur, qui selon lui n’a pas eu le choix .
En réalité, sa sœur âgée de 18 ans a été victime d’un viol alors qu’elle étudiait paisiblement sous un arbre près de son école. Trop effrayée par les représailles possibles, elle avait gardé ce traumatisme pour elle. Ce n’est que bien plus tard, alors qu’elle préparait ses examens, qu’elle a réalisé qu’elle était enceinte.
Par peur des représailles des parents, elle a décidé de garder cela pour elle. C’est bien plus tard qu’elle s’est rendue compte de son état de grossesse alors qu’elle était en classe d’examen.
Comme elle ne voulait toujours pas en parler, sa sœur a décidé avec l’aide de sa camarade d’aller voir une dame réputée pour ces cas.
C’est en soirée qu’elles lui ont fait appel et il a trouvé sa sœur dans cette situation et la dame en question introuvable.
Une triste histoire qui vient nous rappeler la nécessité de connaitre et vulgariser nos lois en la matière. Cette jeune fille ne savait surement pas que son cas s’il était signalé, lui accordait le droit à une interruption sécurisée de sa grossesse si elle le souhaitait.
Source : SOGOB