La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a plaidé pour qu’une femme dirige l’ONU, informe le journal “L’actualité”. Son appel a été repris par 14 autres femmes ministres des Affaires étrangères, vendredi 20 septembre selon la même source. «Au sein du système de l’ONU, il est temps que le prochain secrétaire général soit une femme. L’ONU existe depuis plus de 75 ans, il est donc plus que temps », a-t-elle dit aux journalistes à Toronto au Canada.
Alors que les États nommeront le dixième secrétaire général de l’ONU pour un mandat commençant en 2027, les femmes n’ont occupé que le poste de secrétaire générale adjointe, notamment la diplomate canadienne Louise Fréchette.
De leur côté, les ministres affirment qu’il devraient y avoir une parité entre les sexes dans le rôle de président de l’Assemblée générale de l’ONU.
Sur 72 mandats, seulement quatre femmes ont occupé ce poste.