Ce jeudi 19 septembre 2024, il s’est tenu un panel, en marge de la nuit de l’entrepreneur touristique prévue pour ce vendredi 20 septembre 2024 à Ouagadougou. Des orientations et contributions ont été données en vue de trouver des pistes de solutions pour faire rayonner le tourisme.
La 6e édition est placée sous le thème « Tourisme et diversité culturelle, facteurs de rapprochement des communautés ». Des innovations sont apportées chaque année à l’activité dans le but de s’adapter aux contextes dans lesquels, évolue le secteur du tourisme. En communication inaugurale, le Directeur général de l’École nationale de la Magistrature (ENAM) Dr Jacob Yarabatioula a abordé « Le tourisme et diversité culturelle, facteurs de rapprochement des communautés“.
Selon la secrétaire générale adjointe du ministère de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Adama Segda, 1re jumelle, ce panel a tout son sens.
« Cette rencontre est une aubaine pour échanger entre burkinabè en général, acteurs publics et privés du tourisme en particulier, sur des questions d’actualités qui vont permettre au Burkina Faso de se remettre dans une situation de cohésion et de réconciliation entre les peuples » a-t-elle-déclaré.
Pour elle, la thématique inaugurale permettra de toucher à toutes les potentialités culturelles du pays, à tous les mécanismes en matière de culture, pour permettre aux burkinabè dans ce contexte de crise socio-culturelle de pouvoir échanger entre eux, attirer des peuples et pouvoir engager un processus de réconciliation qui va favoriser un meilleur vivre-ensemble.
Tenant compte de la situation que traverse le pays, le comité national d’organisation a décidé d’apporter sa contribution à la recherche des pistes de solutions face aux difficultés rencontrées d’où la tenue du panel.
La seconde communication « Tourisme et valorisation de la diversité culturelle » a été donné par l’Enseignant à l’université Joseph Ki-Zerbo, Basile Bazongo.
Selon Basile Basile Bazongo , pour tropicaliser le tourisme au Burkina, l’état doit chercher à voir au niveau d’un service ou d’une direction de tourisme, les motifs de déplacement des gens. Autrement dit , il faut s’intéresser à la question du pourquoi, les gens se déplacent beaucoup sur un site touristique.
Avec la question sécuritaire, Basile Bazongo a proposé aux guides qui ne peuvent plus travailler, de se former pour faire autre chose en attendant.
Il a aussi demandé de renforcer les pratiques culturelles en participant à la vie du village, à travers la pratique du tourisme. C’est-à-dire, créer un réseau pour animer dans les villages.
La troisième communication dirigée par l’enseignant-chercheur à l’université Nazi Boni Dr Soumaila Maré a porté sur « Contribution du tourisme culturel à la cohésion sociale ».
Les trois panélistes ont développé et formulé des recommandations pour le rayonnement du secteur touristique dans la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso.
Monique Savadogo
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