Les gabonaises ont eu l’idée de se retrouver pour se faire des confidences, se soutenir afin de faire un pas en avant et laisser derrière elles, les maltraitances subies souvent dans le foyer et les traumatismes dont elles ont été victimes durant leur enfance. Cela s’est passé à Libreville, le 7 septembre 2024.
La 1ère édition de la conférence des « femmes Glorieuses et stables » a été marquée par des exercices visant à atténuer des effets émotionnels néfastes, des activités de coaching, de développement personnel et surtout d’éveil de conscience car les femmes doivent prendre conscience d’abord de leur état, de désirer la guérison, d’accepter d’en parler et de se faire accompagner.
Initié par le Pasteur Zita Maganga Maganga, la conférence vient sonner le glas pour dire à certaines femmes d’arrêter de se taire. « Il est temps de se lever, arrêtons d’être dans la position de victimes ou de subir. C’est beau de parler. Mais, il faut aussi agir parce que notre vie en dépend », a indiqué la promotrice de l’évènement.
Sous le thème « femme guérie, épanouie et équilibrée », la conférence vise à donner aux femmes, les rudiments nécessaires pour leur épanouissement tant sur le plan psychologique que professionnel.
Les problèmes mis sur la table sont le viol, la trahison amoureuse, le pardon et la double vie des conjoints. Certaines femmes ont reconnu avec émotion que le viol qu’elles ont subi dans l’enfance était un facteur qui les a déstabilisés, qui a créé en eux des blocages dans la relation avec les conjoints. D’autres ont dénoncé la double vie des maris qui entretiennent des relations avec d’autres femmes.
La coach certifiée en leadership et en développement personnel a fait savoir que les êtres humains aussi ont besoin de remplir le réservoir émotionnel tout comme la voiture a besoin a besoin d’essence.
« C’est avec l’ensemble des paroles positives que nous pouvons nous-mêmes pour remplir ce réservoir », conseille Beneth Kessany et de poursuivre « Le pardon, c’est d’abord pour nous-mêmes, ce n’est pas pour l’autre. Le pardon, c’est d’abord pour nous-mêmes pour qu’on se sente bien et que l’on soit capable de faire le km extra-nécessaire pour pouvoir avancer ».
Gabonactu.com