Elle avait en tête de devenir ingénieur en génie civile car passionnée de construction. Quand l’occasion s’est présentée, Marie Korsaga puisque c’est d’elle qu’il s’agit, s’est orientée vers les mathématiques et la physique. Curiosité, études approfondies, recherches et démonstrations l’ont conduite à prouver que les femmes ont également leur place dans le domaine de la science et de la technologie.
Être astrophysicienne est un rêve d’enfance de Marie Korsaga.
Au lycée, elle développe un amour pour les mathématiques et la physique.
En 2006, avec le bac C, Marie Korsaga s’inscrit à l’Unité de formation et de recherches en Sciences exacts et appliquées (UFR/SEA), de l’Université Joseph Ki-Zerbo.
Pour sa licence, elle a opté pour la Physique pure.
A sa Maîtrise, en 2010, l’astronomie est intégrée à l’université, comme matière optionnelle en Physique.
Après un Diplôme d’études approfondi (DEA) en physique appliquée à l’Université Joseph ki-Zerbo, elle intègre le programme « Physique des galaxies (PDG)» du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM), en France.
Ses travaux de thèse de doctorat se sont déroulés conjointement au LAM et l’Université de Cape Town en Afrique.
« Distribution de la matière noire et de la matière visible dans les galaxies spirales et irrégulières » est son sujet de thèse.
En avril 2019, elle devient la première femme astrophysicienne du Burkina Faso et de l’Afrique de l’Ouest.
Marie Korsaga évolue dans un milieu dit « réservé aux hommes ». Elle a brisé les stéréotypes liés au sexe et dompté les sciences.
Sidwaya