Mode africaine : Voici comment est né le wax

Savez-vous d’où vient le pagne Wax? Toutes les personnes qui l’ont déjà porté savent quil a quelque chose de spécial de confortable. Aujourd’hui, replongez dans le monde du wax avec la créatrice Anta Nomoko! Passionnée de mode, de tendances, de culture et de  diversité, le Top model, vous explique l’origine du pagne wax. Elle a également mis en place  Afra n’Fari, un nouveau showroom réunissant mode, art, bien-être et performances.

Nous aimons les couleurs et particulièrement le wax qui a une histoire lointaine et qui fut dispersé dans toute l’Afrique à cette période où la colonisation faisait ravage.

De l’historique du wax

Le wax veut dire “cire’ en anglais. Elle est inspiré de l’imprimé batik javanais (indonésien et en utilisé les techniques d’impression. Le tissu de coton est imprimé avec de la cire hydrophobe. C’est-à-dire qui évite l’eau.

L’origine du tissu imprimé et sa popularité en Afrique remonte au milieu des années 1800.

Lorsqu’une société néerlandaise, aujourd’hui appelé Vlisco en faisait le commerce dans les villes côtières de l’Afrique de l’ouest.

De lors, le tissu est devenu un incontournable de la mode africaine.

La désignation wax hollandais est apparue à cette époque. Aujourd’hui, elle sert à identifier tout tissu imprimé, de semblable apparence, indépendamment du fabricant ou de la technique d’impression.

Au cours des dix dernières années, le pagne est devenu très populaire au-delà du continent et des communautés afro-américaines aux États-Unis.

Le nom que lui ont donné les revendeurs africains, se réfère à la vie quotidienne, la modernisation, les relations conjugales ou encore la culture populaire.

Le wax, porteur de message

Le wax a connu plusieurs dénominations et chacune d’elles raconte une histoire.

Ainsi, on a “Tu sors, je sors”, “Feuilles de piment, “Mon mari est capable”, fleur d’hibiscus”, Quand femme passe, les hommes trépassent », ”L’oeil de ma rivale”, “Yeux voient, bouche parle pas”….

Aujourd’hui, le wax est devenu un tissu classique en Afrique de l’ouest. Sa renommée a dépassé les frontières de l’Afrique pour se faire une place en Europe et depuis peu, sur les podiums des défilés parisiens.