Dans le cadre de l’acte 2 de son activité trimestrielle, le média Mousso News a organisé une formation sur le renforcement des compétences rédactionnelles au profit des journalistes. Elle s’est déroulée, ce jeudi 25 juillet 2024 à Ouagadougou, au Conseil supérieur de la Communication (CSC).
Placée sous le thème « Technique et exigences rédactionnelles en période de crise », la formation a vu la participation de 36 journalistes venus de différents médias.
Avant de démarrer la formation, la directrice de publication Bassératou Kindo, a fait une présentation sur le narratif positif du Burkina en mettant en lumière, le Burkina Faso sur Wikipédia. Elle a également montré l’importance de cette application pour les médias.
A la suite de Bassératou Kindo, trois communicateurs des médias, ont outillé les journalistes sur différents thèmes. L’enseignant en journalisme, Albert Nagréongo a montré comment identifier les sujets journalistiques, le choix des angles, les sources et la structuration.
L’ancien ministre de la communication, enseignant en journalisme et communication, Baba Hama a expliqué les techniques de rédaction de base. Comment il faut construire des phrases courtes (sujet, verbe, complément) lors de la rédaction des articles, comment utiliser les conjugaisons, les syntaxes et la narration.
Le troisième formateur, spécialiste en journalisme de solution, Frank Pougbila, a expliqué tous les contours du journalisme de solution.
Pour la chargée de mission au ministère chargé de la communication et de la culture, Marguerite Doannio, représentant le ministre de la communication de la culture des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, même si le Burkina Faso traverse des moments difficiles, il est nécessaire de ne pas perdre de vue, l’importance de cultiver et de promouvoir un narratif positif sur la nation.
« Un narratif positif ne signifie pas masquer la réalité des défis que nous affrontons. C’est travailler à les équilibrer afin de mettre en avant les initiatives communautaires, le succès individuel, les efforts de paix et de développement pour montrer au monde et à nous-mêmes que le Burkina Faso est bien plus que les difficultés qu’il traverse », a-t-elle-dit.
Elle a ensuite encouragé les journalistes à utiliser les plateformes pour équilibrer les reportages sur les conflits avec des histoires qui célèbrent les récits et les qualités du vécu. « En faisant cela, vous contribuez à construire une image complète et juste de notre pays », a-t-elle-soutenu.
Lire aussi :
Média : Moussonews met en lumière une vingtaine de femmes sur wikipédia
Pour le Directeur de cabinet du CSC, Fousséni Kindo, représentant du président du CSC, Idrissa Ouédraogo, en tant que garant de l’information et de le communication le journaliste doit jouer un rôle crucial dans la gestion de la crise.
« Le journalisme en tant que pilier de la démocratie et de la liberté, se doit d’être à la fois rigoureux et sensible. Il doit informer le public de manière précis et équilibrer tout en prenant en compte les indications humaines et sociales des évènements à rapporter », a-t-il-souligné.
Il a aussi mentionné l’importance de former et recycler au quotidien les journalistes. « Il est primordial que les journalistes adoptent des méthodes rigoureuses pour vérifier les faits qu’ils exploitent. Les techniques d’écritures claires et précis, la vérification des sources, la précision de l’information et l’objectivité dans le traitement afin d’éviter la propagation des rumeurs et des fausses informations qui peuvent aggraver les tensions », a-t-il-évoqué.
Monique Savadogo
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.