Bassirou Diomaye Faye s’est insurgé contre le racisme dans le monde du sport, à l’occasion du sommet sportif organisé à Paris en prélude à l’ouverture des JO.
Le président sénégalais a tenu un discours fort devant une cinquantaine de chefs d’État, de nombreux dirigeants d’instances internationales sportives et économiques ainsi que les athlètes qui assistaient au premier sommet « le sport pour le développement durable » organisé au Carrousel du Louvre de Paris ce jeudi.
Bassirou Diomar Faye a dénoncé, à la fin de son discours, « le racisme et la discrimination raciale qui continuent de gangrener le sport dans un contexte de banalisation de discours de haine et xénophobes. » Il a qualifié la situation de « fléau insupportable ».
Sans attendre, Emmanuel Macron, le président français, a invité les 50 chefs d’État présents à redoubler d’efforts dans la lutte contre le racisme. « Dans le sport, il n’y a aucune place pour le racisme, l’antisémitisme et toute forme de discrimination. »
Des initiatives en bonne voie
L’Union européenne a officiellement lancé la lutte contre toute discrimination sur la base d’origine raciale et/ou ethnique à partir de 2000, en adoptant sa première loi antiraciste. Elle a invité chaque pays membre à interdire légalement ces actes.
C’est dans le milieu du football que la campagne a été très forte, où il y a plus de victimes dans les stades. L’UEFA a lancé en 2016, avec des stars du football mondial, comme Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo, la campagne « No to racism ».
De nombreux joueurs ont rejoint la lutte avec le mouvement genou à terre lancé par Colin Kaepernick (football africain) en levant le poing, comme Tommie Smith et John Carlos, des athlètes américains, l’avaient fait lors des JO de Mexico en 1968.
L’appel d’Emmanuel Macron devrait renforcer ces différentes initiatives en place pour lutter contre le racisme et la discrimination raciale dans le Sport.
Kiady Arivony
Journaliste de 2424.mg
Madagascar