Démissionner, c’est le choix qu’a fait Kimberly Cheatle, la directrice du Secret Service. Cette décision est intervenue après la tentative d’assassinat contre Donald Trump, candidat de la droite, le 13 juillet 2024.
Depuis les évènements de ce 13 juillet, Kimberly Cheatle, la patronne de ce service d’élite chargé de la protection de hautes personnalités américaines subit la pression des appels à démissionner. Finalement, elle est passé à l’acte. « C’est le cœur lourd que j’ai pris la difficile décision de démissionner », a-t-elle écrit dans une lettre envoyée à son personnel, citée par le Washington Post.
Pendant une audition devant le congrès lundi dernier, Kimberly Cheatle avait reconnu des défaillances. « Nous avons échoué », a-t-elle avoué justifiant que la mission solennelle de Service Secret est de protéger les dirigeants de la nation.
En tant que directrice, elle assume la pleine responsabilité de toute erreur de sécurité. « Mais, nous coopérons pleinement dans le cadre de l’enquête », a-t-elle précisé.
Elle a par conséquent, réaffirmé son engagement à remuer ciel et terre pour que ce qui s’est passé le 13 juillet ne puisse plus se reproduire. « Ce que je peux dire, c’est qu’il y avait un plan en place pour surveiller toute la zone et nous sommes encore en train d’investiguer la question », a-t-elle déclaré.
Une enquête indépendante a été ordonnée afin de faire la lumière sur les manquements.
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Pour rappel, ce jour-là, à Pennsylvanie, pendant un rassemblement de campagne en plein air, un jeune tireur s’est retrouvé près de Donald Trump attentant à sa vie. Ce dernier a été blessé à l’oreille lors des tirs. Les photos de lui avec du sang coulant sur le visage, le poing levé, ont fait le tour du monde. Un spectateur a été tué et deux autres grièvement blessés.
Le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, a été abattu par le Service Secret, rapporte CNews.