Contribuer à une meilleure protection et promotion des droits de la femme dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire, c’est l’objectif visé par la session ordinaire de l’année 2024. initiative de la Commission nationale de Suivi de la mise en œuvre des Engagements du Burkina Faso en faveur de la Femme (CNSEF), Cette session déroule du 23 au 24 juillet 2024, à Ouagadougou.
Placé sous le thème « Problématique de la protection de la femme dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire : état des lieux, défis et perspectives, la session va permettre de faire l’état des lieux de la protection des droits de la femme dans le contexte actuel et de déterminer les défis et perspectives dans ce sens. Cela va également permettre de formuler des recommandations pour une meilleure protection des droits de la femme dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire.
Selon la Directrice de la promotion du genre,Marie Madeleine Tougouri,, représentant Nandy Somé Diallo, la ministre du genre, les femmes et les filles sont plus exposées aux conséquences de ces crises. Il y a donc des besoins énormes en termes de protection, de promotion en matière d’autonomisation et du renforcement de la résilience au niveau des femmes. « Des recommandations formulées à la session passée ont été mises en œuvre. Cela suppose qu’il y a eu des avancés. Mais, les défis restent et demeurent toujours dans notre pays », a-t-elle signifié avant de poursuivre « Quoi qu’on dise, nous sommes toujours dans la dynamique de promouvoir le développement. Au Burkina Faso, ce n’est pas toutes les régions qui sont concernées par la crise humanitaire. Malgré cela, les autres régions contribuent à relever le défi et à apporter leur contribution », a affirmé Marie Madeleine Tougouri,
A l’en croire, en ce qui concerne les attentes auprès des parties prenantes, plusieurs départements ministériels sont représentés. Les associations, les organisations de la société civile (OSC), les autorités coutumières et religieuses, aussi. Ils mettent en œuvre des programmes et des projets dans les départements ministériels comme au sein des associations pour contribuer à la promotion et la protection des droits de la femme.
« C’est la première session ordinaire. Nous allons faire le bilan de la dernière session que nous avons tenue et ce qui a été fait au niveau des départements ministériels, des organisations de la société civile pour promouvoir et protéger les droits de la femme » a-t-elle déclaré.
Ces deux jours de sessions feront idée de réflexion afin de formuler des recommandations pour chaque secteur.
Monique Savadogo
Latifa Esther (stagiaire)