La 5e édition du Camp Vacances lecture se tient à Ouagadougou, du 1er au 20 juillet 2024. Entre partage d’expériences enrichissants et impacts positifs sur les enfants, ces témoignages reflètent l’importance et les bénéfices d’une initiative dédiée à la lecture pendant les vacances.
Débuté, il y a plus de deux semaines, Camp Vacances Lecture connaît un engouement. Enfants et encadreurs se donnent à cœur joie aux différentes activités. L’élève en classe de 3e Aymar Koné, a laissé entendre que cette activité est importante car ils apprennent à s’exprimer davantage en public. « Ce que j’apprécie le plus, ce sont les débats parlementaires car ils permettent de mieux nous connaître et de connaître les autres » a-t-il ajouté.
Selon Priscilla Sanou, élève au groupe scolaire Saint Viateur, Camp Vacances Lecture est très bénéfique. « C’est les débats improvisés que nous organisons. Ce qui nous permet de nous exprimer sur plusieurs sujets et de donner notre point de vue sur diverses thématiques, des sujet récents et des sujets à polémiques, à travers le monde », a indiqué la nouvelle brevetée.
Depuis cinq ans, les enfants de Bintou Sanou participent à cette activité. Elle avoue, ne pas être déçue au regard de ce que cette occupation saine apporte en termes d’apprentissage, d’estime de soi et de confiance en soi. « Même au niveau scolaire, il y a une nette amélioration nette que ce soit chez les tout-petits, les plus grands et même ceux qui sont au collège », s’est-elle réjouie.
Bintou Sanou a fait savoir que la promotrice mérite un grand bain d’applaudissements et une gratitude extraordinaire dans le sens où, ce camp est une occupation saine s’inscrivant dans la continuité de l’apprentissage scolaire des enfants.
« Impliquer les enfants déplacés internes en raison du contexte sécuritaire que vit notre pays. Je trouve que c’est vraiment, une belle initiative pour ces enfants leur offrant une opportunité de participer », a-t-elle mentionné.
Adeline Sawadogo monitrice et spécialisée dans l’alimentation veille à ce que tous les campeurs puissent manger.
Esther Latifa, stagiaire