Cela fait 50 ans que la fondation Lucie Kaboré Traoré (LKT) œuvre au respect des droits et du bien-être des veuves. La célébration de ce jubilé d’or tenue ce samedi 06 juillet 2024 à Ouagadougou, a été le lieu pour les officiels de partager leur avis sur le parcours de la fondation.
La fondation Lucie Kaboré a fêté son jubilé d’or. Un évènement marqué par une mobilisation pour la cause de la veuve et des orphelins. Les parents, amis, connaissances ainsi que les autorités sont venus soutenir l’initiative.
Actuellement, la fondation est dirigée par sa fille, Dr Alice Zoungrana, pédiatre. Elle en est la présidente. Pour elle, le bilan est positif. « 50 ans, il fallait vraiment qu’on fasse une rétrospective pour voir ce qu’on a fait et beaucoup de choses ont été faites notamment la protection juridique. Il y a beaucoup de veuves qui sont passées à la fondation qu’on a écoutées, accompagnées et orientées. Au-delà de ça, beaucoup de choses ont été pris en compte par la fondation pour le bien-être des veuves au volet sanitaire, agro-pastoral… etc. et aussi, les dons », a-t-elle déclaré.
Dr Alice Zoungrana n’a pas manqué de mentionner les défis auxquels la fondation fait face. « Vous savez que ce n’est pas facile pour les veuves, il faut tout prendre en charge parce qu’elles sont pratiquement abandonnées à elles-mêmes. Il faut donc beaucoup de moyens financiers et du soutien » a-t-elle soutenu.
Le Colonel Major Rémi Sié Kambou, Directeur central de l’action sociale des blessés en opérations représentant le ministre de la défense, a souligné, « 50 ans, ce n’est pas 50 jours. Depuis 50 ans sans interruption qu’elle s’occupe des veuves. Je dis félicitations à la fondation et si Dieu peut ajouter 100 ans je pense que c’est peu » a-t-il souhaité.
Il a émis le vœu que ce défi puisse être relevé autant de fois possibles comme cela a toujours été le cas. « Que les petits-enfants et arrière-petits-enfants puisse prendre le relai car même si la guerre s’arrête, les veuves seront toujours là ! Donc, il faut que la fondation existe, et si elle n’était pas née, on devrait la créer », s’est-il réjoui.
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Marie Madeleine Tougouri Directrice de la promotion du genre a représenté Nandy Somé Diallo, la ministre du genre. Dans le message qu’elle a livré, la ministre salue l’initiative, les acquis engrangés à l’endroit des veuves et orphelins. Elle encourage la fondation à poursuivre ses actions pour permettre aux veuves et orphelins d’être épanouis, malgré les difficultés rencontrées notamment la crise sécuritaire et humanitaire.
Monique Savadogo
Latifa Esther (stagiaire)
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