Ce samedi 06 juillet 2024 à Ouagadougou, il s’est tenu le jubilé d’or de la fondation Lucie Kaboré-Traoré (LKT) et de la 14e édition de la journée internationale des veuves. Cette journée spéciale nous rappelle chaque année, les défis auxquels les veuves sont confrontées et l’importance de continuer à les soutenir dans leur combat quotidien.
Au total, 400 veuves des FDS et des civils de Ouagadougou, Nouna, Dédougou… ont pris part aux activités. Pour marquer cette célébration, un film documentaire sur la vie de la fondatrice Lucie Kaboré a été projeté.
Après la projection, Dr Jocelyne Vokouma, anthropologue et chercheure au Centre national de Recherche scientifique et technologique (CNRST), à l’institut des sciences de société a donné une communication sur le thème « Les veuves et orphelins du Burkina Faso. Quels défis pour prévenir leur exclusion socio-économique dans un contexte d’insécurité.
La présidente de l’association des femmes juristes du Burkina Faso Clarisse Nadembèga, a également livré une communication sur le thème « Les veuves et leur droit à la succession, la problématique de la reconnaissance de leur mariage coutumier et religieux ».
Selon Dr Antoinette Valian, représentante du ministre de la santé, plusieurs femmes et veuves ont eu leur droit et ont pu prendre en charge leur famille parce qu’elles ont compris le combat et continuent le combat de Lucie Kaboré. « Ça a été vraiment émouvant de voir madame Lucie Kaboré, qui était déjà en avance par rapport à la génération puisqu’elle a compris très tôt qu’il fallait se battre pour la libération de la femme. Elle s’est investie, et aujourd’hui, on peut dire que cela a porté fruit », s’est-elle réjouie.
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Pour cette année 2024, les veuves des forces de défense et de sécurité ont été honorés. Pour Marie Madeleine Tougouri, directrice générale de la promotion de la femme et du genre, représentant la ministre de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, il est important de reconnaître leur douleur et leur apporter le soutien nécessaire pour reconstruire leur vie. « Ces hommes ont sacrifié leur vie pour notre sécurité, notre liberté, pour la défense de notre Faso, laissant derrière eux, des veuves et des familles endeuillées », a-t-elle déploré.
Elle a par la suite rappelé que la mission est loin d’être terminée. « Chaque jour, nous devons continuer à œuvrer pour un monde plus juste et plus équitable pour toutes les veuves et pour tous les orphelins » a-t-elle conclu.
Un livret de 119 pages qui retrace l’histoire de la fondatrice et de la fondation intitulés “50 ans au service des veuves et des orphelins“ a été vendu au prix de 3500. francs CFA.
Monique Savadogo
Latifa Esther (stagiaire)
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