Originaire de Koudougou, au secteur 8 du quartier Issouka, Yaro, née Yaméogo Nicole, a embrassé la soudure dès l’âge de 17 ans. Depuis lors, elle fait face aux stéréotypes de genre ou des préjugés et même au refus de certains hommes de travailler avec une femme. Mais tel le métal qu’elle façonne, elle s’est forgée un mental d’acier qui lui permet de s’imposer lentement mais surement dans ce domaine traditionnellement masculin. Rien ne l’arrête.