Maud St Lary, Selma Farida Touré et Ousmane Diallo ont livré différentes communications à l’occasion de la journée scientifique dont le thème est “Genre Jeunesse, Crises”. De nombreuses filles ont pris part à ce panel tenu à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, ce vendredi 03 mai 2024.
Représentante de la structure du Centre de la Gouvernance démocratique (CGD) au panel, l’étudiante en gestion de projet Palingwendé Arlette Kaboré estime que la première partie du panel a été très intéressante. Ledit panel a été animé par des experts qui sont entre autres Ousmane Diallo, Selma Farid Touré et Maud Saint Lary.
La jeune participante dit avoir été touchée surtout par l’intervention de Selma Farida Touré. ‘’ J’étais époustouflée parce que nous avons compris que dans un sens,la femme est perçue comme un acteur passif de la situation de la crise sécuritaire. Mais d’un autre côté, on peut constater qu’elle est un acteur de premier plan’’, a-t-elle déclaré.
Cela, clarifie-t-elle, parce qu’on remarque qu’elles partent au front et elles accompagnent les groupes djihadistes pour faire des attaques terroristes.
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Selon Arlette Kaboré, c’est ce qui peut expliquer la rupture sociale et l’impact de la rise en compte du genre dans toutes les couches sociales. “Cela pour nous permettre de pouvoir nous reconstruire et pouvoir aller de l’avant”, a-t-elle ajouté..
Pour notre interlocutrice, dans cette situation de crise, il faut donner à la femme, la place qu’il lui faut, pour qu’elle puisse se libérer. Il y a eu un exemple ici dans les camps des réfugiés, regrette-t-elle, où des femmes sont victimes de violences et de chantages pour souvent, pouvoir avoir accès, à certains vivres afin de subvenir à leurs besoins.
Comme pour soigner les maux de la gent féminine, Arlette Kaboré encourage les femmes à participer à ce genre d’activités, riches en enseignement. ‘’J’invite les jeunes filles à venir massivement. Actuellement, nous sommes dans une ère où nous les femmes, devons franchement prendre position pour affirmer qui nous sommes. Nous devons participer au développement de notre pays pour lutter contre les problèmes ou les possibles obstacles sur notre chemin. Oui, je pense que c’est le moment. Les jeunes sœurs, les mamans, venez car c’est très important!’’ , a-t-elle insisté.
Abdoulaye Ouédraogo