Que ce soit par la poésie, les recueils ou le roman, les écrivaines veulent s’imposer à leur manière. Ces femmes écrivent pour partager leur ressenti ou pour s’évader. A 21 ans, Radja Mouaza Konaté, affiche sa passion pour la plume. Zoom sur une jeune étudiante qui marque son entrée dans la grande famille des plumes féminines burkinabè.
Rajda Mouaza Konaté vient d’inscrire son nom dans le répertoire des femmes de lettres au Burkina Faso, en particulier, la frange jeune. Née en 2003, elle est originaire de Gaoua, dans la région du Sud-Ouest. Étudiante en 2e année de finance-comptabilité dans une université privée de la place, cette jeune étudiante décide de s’imposer dans le monde de la littérature à travers la sortie de son 1er ouvrage, une poésie intitulée “Épopée de nos braves, joyaux de notre nation”.
Pendant son enfance, Moaza Konaté a pris habitude de passer ses vacances auprès de son grand-père. Écrivain de contes et de bandes dessinées pour enfants, Il apprend à sa petite-fille à les lire et à les résumer. Petit-à-petit, elle commence à s’intéresser à l’écriture. « C’est à travers mon grand-père que je me suis projetée dans le monde de l’écriture car il est lui-même écrivain », confie-t-elle fièrement.
Le déclic est venu lorsque son professeur d’anglais l’a également encouragée à écrire à cause de sa forte curiosité. Elle est une jeune écrivaine car ce n’est que récemment que sa première œuvre a vu le jour. « C’est vrai que j’écrivais. Mais, c’est en 2024 que j’ai décidé de plonger vraiment dans le monde littéraire », déclare-t-elle.
Radja Mouaza Konaté a choisi la poésie car c’est par cette façon d’écrire qu’elle arrive à s’exprimer librement, à faire ressortir la vérité du fond de son cœur. Être littéraire et étudiante n’est pas facile. Cependant, elle réussit à s’organiser de sorte à concilier étude et écriture.
Un combat au péril de leur vie
Pour Radja Moaza Konaté, l’œuvre littéraire s’intitule “Épopée de nos braves” car le poème est un long chant dédié à nos vaillants soldats. A en croire cette jeune écrivaine, chacun contribue à sa façon à soutenir les forces de défense et de sécurité et cet écrit est un hommage pour les combats qu’ils mènent sur le terrain au risque de leur vie. « Il faut qu’ils sachent que nous savons, voyons et entendons ce qui se passent. Nous n’aimons pas ce que nous voyons et entendons mais admirons ce qu’ils font. Nous n’avons pas tous ce courage d’être sur le terrain et se battre avec l’ennemi mais nous contribuons à notre façon à les soutenir », affirme-t-elle.
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Son objectif est de toucher les soldats pour qu’ils sachent que leurs combats sont vus, connus et reconnus de tous. Elle les rassure qu’ils auront toujours des personnes pour les soutenir et les encourager à ne jamais fléchir.
Moaza Konaté n’a pas l’intention de mettre un point à ce qu’elle vient de commencer car elle a la forte conviction que d’autres années se présente devant elles. « Je peux vous assurer que vous aurez bientôt de mes nouvelles », conclut-elle.
Monique Savadogo
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