Dans la soirée du vendredi 26 avril 2024, le président de la transition, chef de l’état Ibrahim Traoré s’est entretenu avec des journalistes sur les chantiers du développement et de la lutte contre le terrorisme. Au cours de son entretien, le président Ibrahim Traoré a expliqué les objectifs de la journée du 15 mai, journée dédiée aux cultures et traditions.
« Nous devons repartir aux sources. Il y a beaucoup de confessions religieuses au Burkina Faso, il y en a qui sont de confessions chrétiennes, catholiques ou protestante et la confession musulmane. Et il y en a aussi qui ont la confession d’adorer les ancêtres. Donc, il n’y a pas d’athées au Burkina. Tout le monde croit en Dieu à travers quelques choses ».
« C’est une occasion donner aux traditionalistes de pouvoir fêter, exprimer, être en contact direct avec les ancêtres et pouvoir prier pour le Burkina Faso. Nous pensons que c’est une très bonne chose qui va permettre aux burkinabè de connaître leurs traditions, leurs cultures et de cultiver les bonnes valeurs ».
« Le 15 mai parce que culturellement dans tout les groupes ethniques, vous aller voir qu’au village avant la rentrée de la saison les gens ont des rites pour prier Dieu, les ancêtres de nous aider à avoir une bonne saison pluvieuse et à la fin de la saison, il y a également des rites pour remercier Dieu, les ancêtres de nous avoir donné une bonnes saisons pluvieuse, de nous avoir permis de cultiver et de bien récolter. Donc, nous avons proposé cette date aux traditionalistes qui ont réfléchi et à l’unanimité se sont mis d’accord sur la date du 15 mai qui consacre aussi l’entrée dans la saison ».