La 1re édition du Salon international féminin du Livre de Ouagadougou (Siflo) bat son plein dans la capitale burkinabè. Lors de la cérémonie d’ouverture, qui s’est tenue ce mercredi 17 avril 2024, deux écrivaines talentueuses ont partagé leurs impressions sur cet événement littéraire.
Patricia Kakou-Marceau
En tant qu’écrivaine ivoirienne et poétesse, Patricia Kakou-Marceau voit en ce salon une opportunité exceptionnelle. Pour elle, le Siflo est bien plus qu’un simple rassemblement littéraire. C’est une vitrine qui permet aux femmes auteures de briller, d’être visibles et de se reconnaître. « C’est ma première fois d’entendre parler d’un salon féminin du livre, et je souhaite ardemment que cet événement rayonne à l’international. Les femmes sont les actrices majeures de leur vie et de leur continent », a-t-elle déclaré avec passion.
Marina Myriam Ondo
Marina Myriam Ondo, écrivaine gabonaise aux multiples talents (poésie, théâtre, romans, essais), a choisi de participer à cette première édition du Siflo pour une raison simple : la rencontre. Elle aspire à échanger avec d’autres écrivaines, à partager des expériences et à discuter des enjeux liés à la production et à la distribution des livres. « Je souhaite que les liens que nous tissons ici perdurent et portent leurs fruits dans l’avenir », a-t-elle affirmé avec enthousiasme. Marina Myriam Ondo ne se contente pas d’écrire des mots. Elle souhaite également débattre des questions qui la préoccupent profondément : le féminisme, les relations hommes-femmes, la vie au foyer et l’éducation des enfants..
Un Hommage à Rose Gloria Kouevi
Marina Ondo a tenu à saluer le dévouement de Rose Gloria Kouevi, l’organisatrice de cette première édition du Siflo. « C’est une réussite indéniable, car elle a su mobiliser un grand nombre de personnes. En tant qu’individu très actif, elle a su me convaincre humainement de participer », a-t-elle conclu avec un sourire.
Le Siflo est bien plus qu’un événement littéraire. C’est un espace où les plumes féminines s’épanouissent, se connectent et laissent leur empreinte dans le monde des mots.
Monique Sawadogo
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