« Violences basées sur le Genre, quelle implication de la jeunesse ? » Tel est le thème de la 2e édition du concours de slam, « Ma plume, ma voix », initié par l’association la clé de l’avenir. L’évènement a connu son épilogue, ce 12 avril 2024 à Ouagadougou. Carol Vla Hien est sacré champion dudit concours.
Sacré champion du concours, ma plume, ma voix, Carol Vla Hien remporte un trophée, une somme de 100 mille FCFA, 1 maillot du Burkina, 2 livres, un bon d’achat de lunetterie d’une valeur de 50 mille FCFA et un son clipé. Il a été secondé par Nafissatou Belem et Jean Pawentaoré Ouédraogo pour la 3e place. Au départ, 59 candidats, ce sont finalement 10 qui ont été retenus pour les phases de la demi-finale et de la finale.
Carol Hien affirme avoir été motivé à participer à ce concours, à cause du thème choisi, les VBG. « Pour ceux qui me connaissent savent que je suis vraiment un très grand féministe et j’accorde beaucoup d’importance à la femme », a-t-il déclaré.
Le jeune lauréat ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son rêve est de faire carrière dans le slam car dit-il, j’ai exploré le domaine et j’ai constaté que le domaine est passionnant. On joue avec les émotions des personnes et on transmet des messages de sensibilisation.
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Les 10 candidats ont presté sur un thème imposé, « Violences basées sur le Genre, quelle implication de la jeunesse ? ». A l’issue des prestations, cinq ont été retenus pour poursuivre sur un thème au choix, pour la grande finale. Les critères de notation étaient entre autres, l’originalité du texte, la diction, l’éloquence, la prestance et l’argumentation sur le thème.
A l’issue de la soirée, la promotrice de l’évènement, Abibata Ouédraogo, a rassuré que les lauréats ne seront pas laissés à eux-mêmes. L’association « La clé de l’avenir » les accompagnera dans la communication de leurs activités. Aussi, dit-elle, « Nous allons vraiment lutter pour qu’ils soient des ambassadeurs des violences basées sur le genre dans notre société ».
Quant au parrain artistique, Nathanaël Minoungou, il se dit satisfait du résultat de cet évènement. Cependant, il n’a pas manqué de donner des conseils aux candidats. « Le conseil, c’est de ne pas avoir peur de travailler. J’ai remarqué que les textes vont de plus en plus vers la prose. Il y a moins de versification, moins de profondeur, de complexité dans les rimes, moins d’alexandrins (…) je les encourage à ne pas passer trop vers la prose », a-t-il laissé entendre.
Fabrice Sandwidi
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