Des acteurs de médias ont été outillés, du 28 au 30 mars 2024, à Ouagadougou sur le journalisme culturel, axé sur les genres littéraires, artistiques et la mode vestimentaire. Aux termes des 72 heures de formation, les participants se disent satisfaits.
Ils sont issus de la télé, de la radio, de la web Tv, de la presse écrite et la presse en ligne de la ville de Ouagadougou. Durant trois jours, ces acteurs de médias, animateurs et journalistes ont pris part, aux échanges avec des spécialistes du domaine de la culture, des arts et des lettres.
Micheline Ouédraogo Bicaba, journaliste au quotidien Sidwaya dit avoir appris le vocabulaire de la mode vestimentaire, de la littérature, du cinéma, du tourisme et du patrimoine culturel.
A l’en croire, avant cette formation, elle avait des difficultés à couvrir les dédicaces parce qu’elle n’avait pas les notions nécessaires. « Mais, à partir de maintenant, je serai à mesure de poser des questions beaucoup plus pointilleuses sur l’œuvre, sur l’album ou le film, Cette formation m’a donnée beaucoup de B.a.B.a pour me spécialiser davantage dans le domaine du journalisme culturel », a-t-elle rassuré.
Journaliste à LCA, Angelina Wibga, a apprécié l’initiative surtout dans le traitement de l’information. « Vu que j’ai pris des notes, je vais désormais faire de meilleurs papiers pour le plaisir des lecteurs, des téléspectateurs, , des auditeurs », a-t-elle indiqué.
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Malick Saga est journaliste et éditorialiste. Au cours de l’atelier dédié aux acteurs de médias, il a émis beaucoup de préoccupations. Au sortir de la rencontre, il se dit confiant pour de meilleures perspectives car, à l’écouter, le problème se posait et cette formation se veut, une porte ouverte pour comprendre, avoir des connaissances et avoir des clés de lecture des grands axes de la culture que ce soit le tourisme les arts, le patrimoine culturel … « Avec les formateurs que l’on a eu, j’ai pu retenir de petites choses qui m’ont permis de faire désormais attention à mes écrits. C’était très intéressant », a-t-il souligné.
Georges Dua, expert en mode vestimentaire a renchéri nos compétences, a-t-il précisé, avec un lexique dont les participants avaient vraiment besoin de se nourrir, la définition des termes stylisme, modélisme, designer, code vestimentaire…
Du côté de la littérature, Dr Dramane konaté, auteur et écrivain leur a permis de nuancer certaines terminologies au niveau du livre telles que l’éditeur, l’édition, l’imprimerie… Baba Hama a donné des clarifications et des orientations par rapport au métier de journaliste.
« Quand je commençais, il y a dix ans, j’étais généraliste. Après, je me suis spécialisé dans la culture. Il faut beaucoup lire, aller découvrir les stands, les spectacles, les œuvres, etc. Aujourd’hui, en écoutant certaines anecdotes, je m’y retrouve. Certains pensent que le journaliste culturel est un animateur culturel, qu’il n’a pas une formation. Pourtant, c’est pas donné à n’importe qui de décrypter une œuvre. Il faut avoir les clés et les compétences », a-t-il témoigné.
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Journaliste à Artistes.Bf, Pauline Dabiré n’est pas restée en marge de cette opportunité de renforcement de capacités. « Durant ces trois jours, on a été mystifié par les expériences que les communicateurs ont partagées avec nous. Cela va d’ailleurs nous aider dans notre travail de journalisme culturel. Ce qui m’a particulièrement frappée, c’est le sujet sur le patrimoine culturel. Je ne savais pas qu’on pouvait inclure la tombe dans le patrimoine culturel. Les connaissances qu’on nous a donnés sont très enrichissantes pour valoriser la culture et les arts de notre pays », a-t-elle signifié .
Elle pense qu’en matière de journalisme culturel, c’est le journaliste qui va vers, les personnes du domaine de la culture, qui essaie d’apprendre, de connaître et de transférer ces connaissances au public.
L’atelier a été organisé par le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) en collaboration avec l’association Yeelba et Génésis.
Françoise Tougry
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